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Circuit court
Des distributeurs de légumes moins contraignants que la vente directe en magasin à la ferme

Un distributeur de légumes pour assurer la vente directe des produits de la ferme. C’est le système qu’ont choisi les maraîchers de la Ferme Valingot. Une puis deux, puis trois, puis quatre boîtes automatiques à casiers. Le jeune couple se dit satisfait du système. Récit dans l’Action agricole picarde.

Romain et Marie-Laure Valingot sont producteurs de légumes dans la Somme. « Le maraîchage est une activité de la famille depuis trente-huit ans », raconte l’Action agricole picarde. Et dès le début, les parents de Romain vendaient en direct, dans un magasin à la ferme. Des pionniers du circuit court ! En 2013, le couple choisit d’expérimenter un autre type de commercialisation, via un distributeur automatique installé sur la ferme. Et ça a fonctionné. Aujourd’hui, l’exploitation approvisionne au quotidien quatre points de vente, placés en zone urbaine picarde, près des consommateurs.

Pour Marie-Laure, il devenait difficile de concilier le travail de maraîchage et la présence sur le point de vente. Malgré l’investissement élevé que cela représente – environ 40 000 euros par machine – ils ont tout de suite adopté ce système découvert lors d’un salon agricole.

Pour autant, il ne faudrait pas croire que l’approvisionnement des machines est lui aussi automatique. La tournée des distributeurs prend du temps. « Ce sont de vraies vaches à lait !, s’exclame Marie-Laure dans l’Action agricole picarde. « Nous, on ne trait pas mais on doit remplir les casiers quotidiennement ». Quand on sait qu’il faut par ailleurs cultiver, récolter, nettoyer les légumes et les conditionner. Cela représente « une charge de travail conséquente ».

Endives en hiver, fraises et tomates en été, ce sont les produits d’appel. Mais pour que les distributeurs soient pleins toute l’année, une large gamme de légumes sont produits à la Ferme Valingot. Alors quand Alix Penichou, auteur de l’article de l’Action agricole picarde, pose la question des « coups de bourre », Romain répond en souriant : « du 1er janvier au 31 décembre ».

 

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