Des chèvres feront partie de la mission « Mars, odyssée de l’espèce »
Trois lots de mères à chevrettes et à boucs sont actuellement élevés dans le plus grand secret par CapGènaveral en vue d’une mission vers la planète rouge en 2030.
Trois lots de mères à chevrettes et à boucs sont actuellement élevés dans le plus grand secret par CapGènaveral en vue d’une mission vers la planète rouge en 2030.
Tout le monde connaît Laïka, la chienne ayant effectué le premier vol en orbite il y a 65 ans. Elle fait partie des nombreux animaux envoyés dans l’espace, avant l’homme pour démontrer qu’un être vivant pouvait effectuer le vol, puis pour des expérimentations sur les effets de l’impesanteur, et dernièrement sur la reproduction, entre autres.
Les projets en préparation vont plus loin, notamment celui nommé « Mars, odyssée de l’espèce ». Lancé il y a une dizaine d’année, il vise à installer des êtres humains sur la planète rouge.
Le Chèvreau Millenium transportera les 10 chevrettes et deux boucs jusqu'à la planète rouge
Des vols inhabités et des rovers d’exploration ont déjà permis d’évaluer les propriétés du milieu et de préparer l’installation. Prochaine étape : un vol habité, Capr’1, suivi d’un vol de ravitaillement, le Chevreau Millenium. C’est cette seconde navette qui emportera avec elle un lot de chevrettes et deux jeunes boucs, avec l’alimentation nécessaire pour une année. Les pilotes sont d'ores et déjà connus, les célèbres astronautes français Bouc Solo et Chèvrebacca. L’objectif est que les personnes sur place puissent vivre en autonomie et disposent de produits laitiers et de viande, le ravitaillement s’annonçant complexe et couteux. Il faudra qu’ils parviennent, en un an, à produire le fourrage pour les 10 chèvres et deux boucs prévus.
L'organisme de sélection CapGénaveral en première ligne
L’organisme de sélection français CapGènaveral travaille en étroite collaboration avec l’agence spatiale européenne (ESA) et les équipes d’Elon Musc. « Nous avons débuté la sélection il y a maintenant 10 ans, précise son directeur. L’ESA nous a demandé de bonnes laitières, qui valorisent bien les fourrages, rustiques. Leur statut sanitaire est aussi surveillé de près. Pas question d’envoyer un troupeau malade! »
Rendez-vous en 2030 pour le lancement !