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La secrétaire d’État à la Biodiversité veut stopper la croissance des dégâts de gibier

Bérangère Abba, la secrétaire d’État à la Biodiversité, dit avoir l’intention de « mettre un coup d’arrêt » à la croissance des dégâts de gibier. Des mesures sont en cours de discussion au ministère de la Transition écologique avec les chasseurs et les agriculteurs.

La FNSEA demande des mesures pour parvenir à réduire les effectifs de gros gibier d’au moins 30 %.
© Vincent Marmuse (archives)

La secrétaire d’État à la Biodiversité Bérangère Abba a indiqué, dans un entretien accordé à Agra Presse, son intention de « mettre un coup d’arrêt à la croissance des dégâts » de gibier grâce à des mesures encore en cours de discussion qu’elle pourrait dévoiler prochainement. Après les discussions renouées depuis dix-huit mois avec les chasseurs comme avec le ministère de la Transition écologique, la FNSEA attend désormais rapidement « des moyens pour abaisser les populations ». Les dégâts de sanglier sur les cultures, en particulier, sont en hausse très forte depuis plusieurs années. Espérant réduire les effectifs d’au moins 30 %, le syndicat majoritaire souhaiterait « rendre possible le prélèvement toute l’année, supprimer les critères de sélection appliqués dans certaines régions, et autoriser le piégeage ainsi que la chasse dans les parcelles en cours de récolte », liste Florent Lepretre, représentant syndical au sein de la Commission nationale de l’indemnisation des dégâts de gibier.

Les chasseurs ne veulent pas payer pour les zones non-chassables

Les chasseurs, de leur côté, insistent sur la prise en compte des zones non-chassables. « Nous ne pouvons plus assumer financièrement de payer l’intégralité des dégâts agricoles pour tout le territoire, alors qu’il y a des zones où ne pouvons pas mettre les pieds », rappelle Willy Schraen, président de la Fédération nationales des chasseurs (FNC). Alors que l’agrainage demeure un dossier délicat, chasseurs et agriculteurs tomberaient en revanche d’accord pour faciliter la chasse de nuit dans les parcelles agricoles, « en faisant attention à l’aspect sécurité », précise Florent Lepretre.

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