Dans le monde agricole, il n’y a pas de modèle unique, tout le monde peut survivre
C'est l'histoire d'une transformation réfléchie de l’agriculture conventionnelle vers le bio.
Le Bio, un long chemin semé d'embûches
Cela a prit plusieurs années mais Henry Peyrac, son fils et son cousin, agriculteurs dans l'Aveyron, sont fiers d'en être arrivés là. Il recevront au mois de mai la certification Bio.
Face à une agriculture conventionnelle en crise et souvent montrée du doigt, le Bio a fini par représenter un marché porteur pour de nombreux agriculteurs. Mais les aides promises ont bien du mal à venir récompenser ce long travail. La faute au succès pas tout à fait prévu de la conversion au Bio.
Une conversion au bio réfléchie
Mais M. Peyrac se défend de s'être convertit en étant attiré par le aides. C'est une réflexion qu'il mène depuis 10 ans avec l'envie de revenir à l’essence du métier d’agriculteur : « On a l’impression de retrouver la noblesse de notre métier. On travaille comme les anciens, mais avec des moyens modernes », se réjouit-il.
Et d'ajouter : « Je sais que je n’empoisonne personne, c’est très bien pour ma conscience ».
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