[Covid-19] Quand les confinés en chômage partiel se mettent aux travaux agricoles
Elles ont été nombreuses à répondre à l’appel. Les personnes en chômage partiel durant le confinement se sont portées volontaires pour aller travailler dans les exploitations agricoles. Et ça se passe bien. Exemple chez François Mellon, maraîcher bio, producteur de rhubarbe qui vient d’embaucher pour cette culture 15 femmes et hommes pendant 4 jours. Retour d’expérience dans l’Oise agricole.
Elles ont été nombreuses à répondre à l’appel. Les personnes en chômage partiel durant le confinement se sont portées volontaires pour aller travailler dans les exploitations agricoles. Et ça se passe bien. Exemple chez François Mellon, maraîcher bio, producteur de rhubarbe qui vient d’embaucher pour cette culture 15 femmes et hommes pendant 4 jours. Retour d’expérience dans l’Oise agricole.
La crise sanitaire a provoqué une pénurie de main d’œuvre dans les exploitations agricoles. Le 24 mars, Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, a lancé un appel aux volontaires pour travailler en agriculture. Le message a été entendu par plus de 240 000 volontaires qui ont proposé leurs services via l’opération de la FNSEA « Des bras pour ton assiette » mise en place sur Internet par wizifarm.
Aujourd’hui, les bras sont à pied d’œuvre. Les travaux agricoles vont pouvoir être assurés.
Exemple chez François Mellon, agriculteur bio à Villotran dans l’Oise. Au début du confinement, le producteur « s’est demandé s’il allait pouvoir organiser le chantier de binage de sa rhubarbe », explique l’Oise agricole. Pour cette opération qui se déroule tous les ans au printemps, il a l’habitude de faire appel à une agence d’Intérim.
Cette année, les intérimaires étaient des personnes en chômage partiel. Quinze personnes « ont travaillé 8 heures par jour pendant 4 jours », précise le journal. Avec une organisation » dans le respect des gestes barrière : distribution de gel hydroalcoolique, salariés espacés un rang sur deux (soit un écart de 2 m entre les personnes), casse-croûte individuel.
Lire l’intégralité de l’article « Des bras pour mon assiette », du lien dans les territoires » dans l’Oise agricole.
« Créer du lien entre consommateurs et agriculteurs »
« L’ambiance était excellente » témoigne Félix, un des travailleurs venus prêter main forte au producteur, dans l’Oise agricole. L’employeur, lui aussi, est très satisfait. Les personnes venues travailler « étaient extrêmement motivées, ce qui fait qu’elles sont toutes restées jusqu’au bout malgré la pénibilité de la tâche », souligne l’agriculteur. Pourtant, tous n’étaient pas des habitués des travaux agricoles. Mais pour lui, cela a permis de « créer du lien entre consommateurs et agriculteurs ».
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