[Coronavirus] Coiffeur, charpentier, routier : ces nouveaux saisonniers découvrent l’agriculture
Avant le 16 mars, ils étaient coiffeur, chauffeur routier, charpentier. La crise du Covid-19 a chamboulé leur quotidien et leur vie professionnelle. Plutôt que le chômage, ils ont choisi de se porter volontaires pour aider aux travaux agricoles. Dans Terra, témoignage de ces nouveaux ouvriers agricoles qui ne pensaient sans doute jamais travailler si près de la terre. Une découverte pour eux. Un soulagement pour leur patron qui raconte comment il a pu organiser le travail de ces équipes de crise. L’appel lancé par le gouvernement pour subvenir aux besoins de main d’œuvre de l’agriculture a été entendu.
Avant le 16 mars, ils étaient coiffeur, chauffeur routier, charpentier. La crise du Covid-19 a chamboulé leur quotidien et leur vie professionnelle. Plutôt que le chômage, ils ont choisi de se porter volontaires pour aider aux travaux agricoles. Dans Terra, témoignage de ces nouveaux ouvriers agricoles qui ne pensaient sans doute jamais travailler si près de la terre. Une découverte pour eux. Un soulagement pour leur patron qui raconte comment il a pu organiser le travail de ces équipes de crise. L’appel lancé par le gouvernement pour subvenir aux besoins de main d’œuvre de l’agriculture a été entendu.
« Mobilisons-nous pour sécuriser nos assiettes ». Le 24 mars, Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, avait appelé les personnes n’ayant plus d’activité en raison de la crise à aller « rejoindre la grande armée de l’agriculture française ». L’appel lancé par le Gouvernement et la FNSEA fin mars a été entendu. La plateforme mise en place par le site wizi.farm pour mettre en relation les agriculteurs demandeurs de main d’œuvre et les personnes confinées prêtes à proposer leurs services a fait le plein. En mars, 160 000 volontaires s'étaient portés candidats pour prêter main forte au secteur agricole. Fin avril, ils étaient plus de 300 000 inscrits.
Les agriculteurs ont ainsi vu arriver dans leurs champs des saisonniers habitués aux travaux agricoles mais aussi des saisonniers dont la venue était très improbable avant la crise du coronavirus. Des chauffeurs routiers, des serveurs, des vendeurs, des artisans, des coiffeurs… L’occasion pour ces nouvelles recrues, hommes et femmes, de porter un nouveau regard sur l’agriculture.
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Coiffeur-cueilleur, charpentier-tomatier, chauffeur à bord d’une serre
La revue Terra présente l’exemple de Jean Guilbaud, producteur de tomates de serre à Cesson-Sévigné en Ile-et-Villaine. Pour lui, l’opération #DesBrasPourTonAssiette a très bien fonctionné. En un mois, il a reçu plus de 70 appels téléphoniques et a ainsi pu trouver le personnel dont il avait besoin. Des « débutants » qui ont su faire preuve « d’efficacité, de minutie, avec le respect des produits », assure-le chef d'exploitation dans Terra. Il raconte comment il a pu mettre en place une nouvelle organisation du travail en tenant compte des gestes barrières et autres consignes de sécurité.
Un article à retrouver en intégralité sur Terra
La revue agricole bretonne a aussi recueilli le témoignage de trois de ces nouveaux saisonniers. Germain Diot est charpentier, Joël Bougot est chauffeur routier, André Goudal est coiffeur. Chacun parle de cette découverte et de la façon dont ils vivent cette parenthèse agricole.
Lire intégralité de l’article « Coiffeur-cueilleur ou charpentier-tomatier, ces nouveaux salariés de l’agriculture »
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