Réseaux sociaux
Communiquer sur Twitter en privilégiant les messages simples et conviviaux
Le 7 juin, lors de l’assemblée générale du Comité régional porcin des Pays-de-la-Loire, les éleveurs ont été incités à communiquer pour ne pas laisser la parole uniquement à ceux qui « ne connaissent rien » au métier et qui « cherchent à bannir la viande de nos assiettes ».
Le 7 juin, lors de l’assemblée générale du Comité régional porcin des Pays-de-la-Loire, les éleveurs ont été incités à communiquer pour ne pas laisser la parole uniquement à ceux qui « ne connaissent rien » au métier et qui « cherchent à bannir la viande de nos assiettes ».
« Comment optimiser la communication sur les réseaux sociaux ? », tel était le thème choisi par le Comité régional porcin pour son assemblée générale du 7 juin à Angers.
« Depuis 2017, l’Interprofession nationale porcine s’est associée à l’agence Comptoirs digital native en vue d’accroître la présence de la filière sur les réseaux sociaux (RS), principalement Twitter, et former les éleveurs à la pratique de ces outils », précise l’Anjou agricole. Mathias Morel, consultant de l’agence, était présent à cette journée.
Antoine Thibaut, éleveur dans l’Eure – non pas de porcs mais de bovins – était aussi à la tribune pour témoigner de son vécu. Car sur YouTube, le producteur est aussi connu sous le pseudonyme Agriskippy et rassemble une communauté de 12 500 abonnés. Il est également présent sur Twitter avec 7800 « followers ».
Adrien Simon, éleveur de porcs en Ille-et Vilaine, est lui aussi venu témoigner de son expérience. L’Anjou agricole relate ses propos : « Sur Facebook, des voisins, des connaissances ont commencé à critiquer mon métier. J’ai voulu leur répondre. Mais je me rendais compte que je répétais toujours les mêmes arguments et que, de toute façon, je n’arrivais pas à les convaincre ». Il décide alors de laisser tomber les querelles digitales. Jusqu’en mars 2019 où il se rend à une réunion organisée par le CRP Bretagne consacrée à la communication via les supports en ligne, raconte le journal. Il se prend au jeu.
Aujourd’hui, grâce à l’agence de communication, il a « appris à modérer son usage de Twitter ». Et notamment « à faire le tri entre les thèmes qu’il convient ou non d’évoquer quand on démarre sur le réseau », précise le journal départemental.
Vincent Noël, éleveur en Mayenne à aussi participé à la journée. Lui est présent sur Twitter depuis deux ans et suivi par près de 700 internautes. Pour lui, ce réseau « sert aussi à l’échange d’expérience technique entre éleveurs. » La communication entre personnes exerçant le même métier, aspect non négligeable alors que la filière compte de moins en moins d’acteurs.