Vins et spiritueux
Cognac - Un marché basé sur l’export qui continue à progresser
Le cognac est un produit haut de gamme qui fait le prestige de la France… à l’étranger. 98 % du spiritueux charentais est vendu hors de nos frontières et les ventes continuent de progresser. Les Américains en sont les premiers consommateurs. Ils en raffolent dans leurs cocktails.
Le cognac est un produit haut de gamme qui fait le prestige de la France… à l’étranger. 98 % du spiritueux charentais est vendu hors de nos frontières et les ventes continuent de progresser. Les Américains en sont les premiers consommateurs. Ils en raffolent dans leurs cocktails.
En matière de commerce mondial, il y a les importations dont certains aimeraient pouvoir se passer. La viande bovine en provenance du Canada prévue dans les accords du Ceta, par exemple, ou encore la volaille brésilienne prévue dans les accords UE-Mercosur, que Mr Macron va peut-être finalement rejeter. Et puis, il y a les produits que la France exporte et qui pèsent de façon importante dans la balance commerciale de notre pays. C’est le cas du cognac.
L’Agriculteur charentais dresse le bilan économique de ce produit phare de la viticulture française, consommé hors de nos frontières à près de 98 %. Les chiffres 2018-2019 ont été présentés par le BNIC, le bureau national interprofessionnel du cognac.
« Le cognac participe pour un quart à la balance des vins et spiritueux français », communique le journal. En 2018-2019, « 211,1 millions de bouteilles » ont été expédiées, En valeur, le chiffre d’affaires est de 3,4 milliards d’euros au départ de Cognac. Le journal salue également la progression enregistrée sur cette campagne « + 2, 5 % en volume et près de 6,9 % en valeur ».
Le marché du cognac se situe principalement dans la zone NAFTA (North American Free Trade Agreement) et en Extrême-Orient. Les Etats-Unis se placent en tête des pays importateurs avec 94, 3 millions de bouteilles expédiées sur la campagne 2018/2019. « Ce goût des Américains pour l’eau-de-vie charentaise s’explique notamment par la présence historique du cognac sur ce marché, les investissements constants des maisons, et la présence marquée de la consommation en cocktail aux États-Unis, » indique le BNIC.
Les résultats de l’interprofession présentés dans l’Agriculteur charentais sont « positifs », ce qui permet au BNIC d’envisager une expansion du vignoble, avec 10 000 ha supplémentaires prévus. « le potentiel du vignoble sera de 86 000 hectares contre 76 000 hectares aujourd’hui », souligne le journal.
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