Christophe Rupp-Dahlem, du pôle IAR : « La bioéconomie pour répondre aux enjeux santé et environnement »
Christophe Rupp-Dahlem est depuis décembre 2020 à la tête du pôle IAR (Industrie et Agro-Ressources). Dans l’Oise agricole, le spécialiste de la bioéconomie et des stratégies d’innovation répond aux questions de Gaëtane Trichet et parle notamment de ses projets dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation.
Christophe Rupp-Dahlem est depuis décembre 2020 à la tête du pôle IAR (Industrie et Agro-Ressources). Dans l’Oise agricole, le spécialiste de la bioéconomie et des stratégies d’innovation répond aux questions de Gaëtane Trichet et parle notamment de ses projets dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation.
« Faire de la France l’un des leaders mondiaux dans la valorisation de la biomasse, » c’est l’ambition de Christophe Rupp-Dahlem, élu en décembre 2020 à la tête du pôle IAR (Industrie et Agro-Ressources). Cette structure basée dans l’Aisne « a pour objectif de contribuer au développement de la bioéconomie et aux stratégies d’innovation, » explique l’Oise agricole. Gaëtane Trichet a interrogé le dirigeant qui présente le pôle et ses projets de recherche pour l’agriculture.
« Depuis quinze ans, le pôle IAR accompagne ses adhérents et l’ensemble des acteurs de la bioéconomie dans tous les champs de la production et de la valorisation des ressources biologiques, » indique Christophe Rupp-Dahlem.
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« Mettre du végétal au cœur de l’assiette »
Dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation, le pôle travaille notamment sur les protéines végétales. « L’idée est de mettre du végétal au cœur de l’assiette ». Une des « solutions innovantes » auxquelles croit le spécialiste des ingrédients innovants. « Les flexitariens représentent aujourd’hui 40 % des milléniums et le marché des protéines végétales pour l’alimentation humaine est en croissance de 15 % par an, » assure-t-il dans l’Oise agricole.
« Nous avons aujourd’hui une réelle prise de conscience de l’intérêt de la bioéconomie pour répondre aux enjeux santé et environnement, » affirme encore Christophe Rupp-Dahlem. C’est notamment « une des voies » de la décarbonation : « par les bio-intrants pour une agriculture raisonnée, par les bioénergies (chaudière biomasse, biogaz et biocarburants), par les produits et matériaux biosourcés pour notamment le bâtiment et l’emballage et par des ingrédients cosmétiques et alimentaires d’origine végétale ».