Christiane Lambert évoque les négociations commerciales et le conflit russo-ukrainien sur BFM
Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, était au micro d’Hedwige Chevrillon ce 22 février dans « Le grand journal de l’éco » sur BFM Business. Elle y a notamment évoqué les négociations commerciales dans le cadre de la loi Egalim 2 et a exprimé son inquiétude pour l’agriculture française si le conflit russo-ukrainien s’envenime.
Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, était au micro d’Hedwige Chevrillon ce 22 février dans « Le grand journal de l’éco » sur BFM Business. Elle y a notamment évoqué les négociations commerciales dans le cadre de la loi Egalim 2 et a exprimé son inquiétude pour l’agriculture française si le conflit russo-ukrainien s’envenime.
Christiane Lambert était invitée de BFM business ce 22 février, dans « Le grand journal de l’éco ».
Parmi les sujets évoqués, celui des négociations commerciales en cours entre les industries alimentaires et les distributeurs. Elle a évoqué le non-respect de la loi Egalim 2 par les distributeurs et la lourde sanction prononcée par la DGCCRF à l’encontre de l’un d’entre eux. Pour la présidente de la FNSEA, il s’agit d’un « jeu de poker menteur ». « Si il y a 19 millions d’euros d’amendes sur un seul distributeur, c’est quand même qu’ils font des fautes très graves » a-t-elle commenté.
Les #distributeurs baissent les #prix depuis 30 ans au nom du « pouvoir d’achat des #consommateurs » mais c’est un échec total :
— Christiane Lambert (@ChLambert_FNSEA) February 22, 2022
->Encore + de faillites en agriculture
->De ++ de précaires alimentaires
Le @gouvernementFR doit faire respecter la #loi #EGALIM et les contrats. https://t.co/EA9ykKaY84
"Pour se nourrir durablement avec des produits 🇫🇷, il faudra mettre quelques centimes de plus sur la table. La loi, c'est la loi, si elle n'est pas appliquée, il doit y avoir des sanctions. C'est un scandale de voir les distributeurs la contourner" @ChLambert_FNSEA @bfmbusiness pic.twitter.com/Bxd7kyBoik
— La FNSEA (@FNSEA) February 22, 2022
Conflit russo-ukrainien : l'agriculture française inquiète
Autre sujet d'actualité brûlant : le conflit russo-ukrainien.Les sanctions annoncées par les Européens dans le conflit russo-ukrainien constituent un « sujet de forte inquiétude » pour l'agriculture française, a affirmé le 22 février la présidente de la FNSEA Christiane Lambert, qui craint des mesures de rétorsion de la part de la Russie. « Les sanctions financières contre la Russie créent un risque énorme de rétorsion contre les produits européens, au premier rang desquels encore les produits agricoles », a-t-elle déclaré dans un entretien à BFM Business.
"L'#agriculture doit faire partie du plan de relance de la 🇫🇷. Que serait notre pays sans agri ? Ns profiterons du #Sia2022 pr rappeler aux candidats la nécessité d'intégrer notre secteur ds leur programme" @ChLambert_FNSEA @bfmbusiness
— La FNSEA (@FNSEA) February 22, 2022
Nos propositions : https://t.co/i62XphHcrj pic.twitter.com/iD7bUy96Rm
Comme le rappelle l'AFP, lorsque l'UE avait pris des sanctions en 2014 à l'encontre de la Russie en réponse à l'annexion de la Crimée, « l'agriculture avait été le premier secteur ciblé » par un embargo russe sur « le lait, le fromage et tous les produits laitiers » notamment. « Nous n'avons jamais retrouvé les volumes que nous avons perdu à ce moment-là », s'est désolée la présidente de la FNSEA, car M. Poutine « en a profité pour reconquérir sa souveraineté alimentaire ». La représentante du secteur agricole a dit aussi craindre une nouvelle forte hausse du prix des engrais, qui ont déjà augmenté de 90% en un an, prédisant « indéniablement » des « répercussions sur les prix de production pour les industries agroalimentaires ».