« Une année 2021 satisfaisante » pour le syndicat caprin de la Drôme
Le syndicat caprin de la Drôme propose plusieurs formations à ses adhérents et mène de nombreuses actions de promotion des produits caprins.
Le syndicat caprin de la Drôme accompagne depuis 1963 les éleveurs dans leurs projets. Les objectifs sont clairs : informer, conseiller, défendre et promouvoir la filière caprine. De nombreuses actions sont donc régulièrement organisées dans cette perspective.
Et pour Damien Brunet, le président du syndicat, le bilan de l’année 2021 est jugé « bon ». À commencer par les formations. « On a proposé plus de formations que d’habitude. L’une d’elles concernait par exemple le calcul des prix de vente. Cela a été très bien perçu par nos adhérents, il y avait une vraie attente », commente-t-il. Les formations liées aux chevreaux (élevage, abattage, découpe, transformation) ont par ailleurs connu un véritable engouement. « Notre travail sur le label rouge porte ses fruits, les éleveurs ont envie de se former dessus », poursuit-il. Afin de rester organisme de formation, le syndicat vient d’ailleurs d’être certifié Qualiopi.
Le label rouge, pas avant 2023
Le syndicat drômois s’est également déplacé à plusieurs reprises afin de faire la promotion de la viande caprine. Il a ainsi participé aux deux fêtes du picodon, à la fête du bleu du Vercors-Sassenage ou encore à la vingtième édition du Sirha Lyon. Seul bémol, la non-participation à la Foire du Dauphiné, organisée à Romans-sur-Isère (Drôme), et qui attire chaque année près de 120 000 visiteurs. L’événement n’a pu avoir lieu, la préfecture ne l’ayant autorisé. « Les dégustations de viande caprine y sont toujours très appréciées », mentionne encore Damien Brunet. Avant de poursuivre : « On a aussi participé au grand repas. Du sauté de chèvre était au menu. Le syndicat s’est chargé de trouver les fournisseurs et a géré la partie abattage. »
En 2022, le syndicat entend poursuivre ses actions. Quant au label rouge chevreau lourd, il pourrait voir le jour en 2023. « Ce dossier suit son cours. Mais nous avons encore beaucoup de travail dans les mois à venir. »