Prix du lait en hausse et charges sur un plateau élevé
En 2023, le prix du lait payé a progressé de 9 % par rapport à 2022. Si la progression des charges a été ralentie, elles sont restées à un niveau élevé.
En 2023, le prix du lait payé a progressé de 9 % par rapport à 2022. Si la progression des charges a été ralentie, elles sont restées à un niveau élevé.
Le prix de base du lait de chèvre s’est établi à 961 € les 1 000 litres au dernier trimestre 2023, soit une progression de 66 € d’une année sur l’autre (+7 % par rapport à 2022). À 1 031 € les 1 000 litres au quatrième trimestre (+3 % par rapport à 2022), le prix moyen payé aux producteurs de lait de chèvre a enregistré une progression de 34 € par rapport à 2022 et de 124 € par rapport à 2021. Cette hausse du prix payé découle de la revalorisation du prix de base du lait de chèvre. La hausse du prix du lait de chèvre est comprise entre 0 et 7 % par rapport à 2022 selon les régions.
Un prix payé moyen à 900 euros les 1 000 litres
Ainsi, la moyenne annuelle du prix de base, tous laits hors bio, à la composition standard de 35 MG et 30 MP, a progressé de 10 % par rapport à 2022, à 842 €/1 000 litres. Le prix payé, à 900 €/1 000 litres, a augmenté de 9 % par rapport à 2022.
La composition du lait de chèvre s’est améliorée au quatrième trimestre, s’inscrivant ainsi dans la dynamique observée depuis le début de l’année. Le taux butyreux s’est légèrement effrité en octobre (- 0,2 %) avant une forte amélioration en novembre (+1,7 %) par rapport à l’année 2022 et un nouveau recul en décembre (-0,4 %). La moyenne nationale au quatrième trimestre se situe à 41,9 g/l, soit +0,4 % par rapport à 2022. Le taux protéique est également en amélioration sur le quatrième trimestre de l’année, avec une moyenne trimestrielle qui s’est établie à 37,5 g/l, soit une hausse de 1 % d’une année sur l’autre. En moyenne, la teneur en matière grasse s’est élevée à 39,0 g/l et à 35,0 g/l pour la matière protéique, soit des hausses de 0,8 et 1,2 % respectivement.
Geb - Idele
Les coûts de production en légère baisse
Dans le même temps, les principales charges en élevage caprin, notamment les aliments achetés ont très légèrement baissé. Leur évolution mesurée par l’indice Ipampa-Lait de chèvre, traduit un retrait au quatrième trimestre de 7 % par rapport à 2022 (à l’indice de 133) face à une hausse du prix du lait de 3 % par rapport à 2022. Ce qui peut présager une amélioration des marges des producteurs dans les ateliers laitiers caprins. En moyenne 2023, l’Ipampa Lait de chèvre s’est stabilisé, à l’indice 136, au même niveau que 2022.