Lactations longues
Nouveaux objectifs pour les lactations longues
Une étude du réseau d’élevage caprin Poitou-Charentes, Vendée et Maine-et-Loire met en lumière de nouvelles pratiques de lactations longues. Les éleveurs l’apprécient pour écrêter le pic de travail, pour garder les hautes productrices vides ou pour limiter le risque de mortalité en fin de carrière.
Retrouvez le dossier complet dans La chèvre n°314 de janvier/février.
La conduite en lactations longues s’est développée dans les élevages. Aujourd’hui, 70 % des exploitations du réseau d’élevage caprin Poitou- Charentes,Vendée et Maine-et-Loire pratiquent la lactation longue. Dans ces élevages, 15 % des chèvres en moyenne sont conduites ainsi et un quart des élevages ont plus de 60 chèvres en lactation longue. Au début, cette pratique était essentiellement mise en place suite à des échecs de reproduction ou pour recaler les primipares par rapport aux adultes. Aujourd’hui, les éleveurs utilisent les lactations longues pour d’autres raisons : alléger le travail, limiter les problèmes sanitaires autour des mises bas, produire du lait toute l’année, disposer d’une trésorerie régulière, ne plus se soucier de la vente des chevreaux…
Et s’il y a quelques années, la lactation longue était une pratique principalement associée au désaisonnement, c’est moins vrai aujourd’hui. Ainsi une enquête auprès de 23 élevages coordonnée par l’Institut de l’élevage montre que les lactations longues se rencontrent autant dans les élevages avec mises bas de saison que ceux avec mises bas désaisonnées.
Retrouvez la suite du dossier sur les lactations longues dans La chèvre n°314 de janvier/février :
- - "Il n'y a que trois bonnes raisons pour faire des lactations longues", Julia Chemarin, chambre d'agriculture de la Vienne.
- - Quatre grands types de lactations longues
- - Autant de lait en lactation longue - Inra
- - "Moins de mise bas avec les lactations longues" - reportage à Vouzailles dans la Vienne
- - Plus de 650 kilos de lait à 210 jours - Sanders