« Nous avons assuré nos 250 hectares de surfaces fourragères »
L’assurance prairie apporte une indemnisation en cas de déficit de pousse. Certains éleveurs y font appel comme au Gaec des treize Ouches, à Bougon, dans les Deux-Sèvres.
« Nous élevons 200 chèvres et 120 mères charolaises sur 350 ha de SAU, dont 200 de prairies naturelles et 30 ha de prairies temporaires. 20 ha de luzerne sont récoltés en foin en trois, voire quatre coupes. La première pour les vaches est réalisée tôt et ensilée, ce qui permet une repousse plus précoce des autres coupes récoltées en foin pour les chèvres. Cela fait en tout 250 ha de surfaces fourragères. La complémentarité des troupeaux caprins et bovins permet de donner le meilleur des fourrages aux chèvres. Ces dernières reçoivent du foin de luzerne, à volonté, et du foin de prairies naturelles.
« 1 130 tonnes de matières sèches assurées »
Ce n’était pas dans nos habitudes d’assurer les récoltes. Entre l’augmentation de la fréquence des aléas climatiques et le nouveau dispositif d’assurance des prairies, plus attractif, nous avons franchi le pas l’an dernier. 1 130 tonnes de matières sèches sont assurées pour un capital de 290 000 euros, soit 259 euros la tonne. La franchise du capital assuré est de 20 %. Le coût annuel de cette assurance est de 4 850 euros, hors taxes, subventionné à hauteur de 70 %. C’est important de sécuriser les ressources fourragères, car ce sont elles qui assurent l’alimentation de nos animaux et sont la base des rations. »