Le stress ne se retrouverait pas dans les poils
Si, chez les humains, le cortisol des cheveux pourrait être un bon indicateur du stress chronique, il semble que cette méthode ne soit pas applicable aux caprins. Les chercheurs de l’Inra ont en effet injecté à 24 chèvres laitières soit du sérum physiologique (sans effet), soit du Synacthène, un produit qui a la particularité d’augmenter l’hormone du stress, le cortisol. Après 15 injections pendant cinq semaines, les poils, préalablement rasés, étaient prélevés pour analyse. Si un niveau de cortisol plus élevé se retrouvait bien dans le sang 8 heures après l’injection du Synacthène, aucune différence n’a été décelée dans les poils. « Soit nous n’avons pas induit une production de cortisol sur des durées suffisamment longues pour la retrouver dans le poil soit le cortisol du poil n’est peut-être pas un bon indicateur du stress chronique chez les chèvres » conclut l’étude présentée aux dernières journées 3R.