Le prix profite du retour de la qualité
Sur le troisième trimestre 2017, le prix du lait de chèvre a connu une progression de 6 euros pour 1 000 litres par rapport à 2016, résultat d’un prix de base en hausse conjugué au retour de bonnes compositions.
À 662 euros les 1 000 litres au troisième trimestre, le prix de base du lait de chèvre (au standard 35 MG/30 MP entré en vigueur au 1er janvier 2015) a progressé de 7 € d’une année sur l’autre (+1,1 %/2016), s’inscrivant dans la logique d’une année 2017 où il a été en hausse sur chaque mois par rapport à 2016. Pour autant, cette hausse se fait de moins en moins forte après avoir été de +12 € au premier trimestre (+1,8 %) puis de +9 € au deuxième (+1,6 %). Pour la zone Sud-Est, le prix de base a peu augmenté et a même marqué un léger repli de 2 € sur le mois d’août. Sur la région Centre, il a en revanche continué de monter sur l’ensemble de la période pour s’établir 15 € au-dessus de son niveau de 2016.
Le prix moyen suit le prix de base à la hausse
Au niveau national, le prix moyen s’est établi à 680 € les 1 000 litres au troisième trimestre. Il a ainsi progressé de près de 6,50 € les 1 000 litres par rapport à 2016, hausse presque égale à celle du prix de base. L’amélioration des compositions au fur à mesure du trimestre a en effet permis de répercuter la hausse du prix de base sur le prix moyen, ce qui n’avait pas été le cas sur les deux premiers trimestres. Le mois de septembre constitue une parfaite illustration : avec +1,2 g/l de matière grasse et +1 g/l de matière protéique par rapport à 2016, la hausse du prix moyen a été de 20 € les 1 000 litres (atteignant ainsi un prix de 740 €/ 1 000 litres, un record sur ce mois) quand celle du prix de base était légèrement en dessous de 7 €.
Des charges stables depuis le début d’année
Relativement stable depuis le début de l’année après avoir beaucoup grimpé fin 2016, l’Ipampa lait de chèvre s’est établi à l’indice 109,7 au troisième trimestre (base 100 = année 2010). Il s’est ainsi positionné très légèrement en dessous des niveaux atteints sur les deux premiers trimestres de l’année, mais près de 2 % au-dessus de son niveau du troisième trimestre 2016. Parmi les postes expliquant la hausse, nous retrouvons notamment ceux relatifs à l’énergie et aux achats d’aliments avec des croissances respectives de +5,5 et +2,3 %. Les biens et services d’investissements concernant le matériel et les bâtiments sont également en hausse de 2,3 %.