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Le lait de foin de chèvre, nouveau signe de qualité

La spécialité traditionnelle garantie lait de foin vient d’être reconnue en France pour le lait de chèvre. Présentation de ce nouveau signe de qualité.

La STG lait de foin interdit tout aliment fermenté (ensilage et enrubannage), ainsi que les OGM. L’alimentation des chèvres doit être à 75 % à base d’herbe (pâturée ou foin)
La STG lait de foin interdit tout aliment fermenté (ensilage et enrubannage), ainsi que les OGM. L’alimentation des chèvres doit être à 75 % à base d’herbe (pâturée ou foin)
© A. Vilette

« La spécialité traditionnelle garantie (STG) lait de foin permet de valoriser les pratiques et le savoir-faire des éleveurs auprès de leurs clients et d’atteindre de nouveaux marchés », expose Quentin Lemonnier, chargé de mission à l’association lait de foin. Si cette STG existe depuis 2018 au niveau européen pour le lait de chèvre, la reconnaissance française s’est faite fin 2021 à l’initiative de l’association pour répondre à la demande d’éleveurs intéressés.

Dans son cahier des charges, la STG interdit tout aliment fermenté (ensilage et enrubannage), ainsi que les OGM. L’alimentation des chèvres doit être à 75 % à base d’herbe (pâturée ou foin). « Nous sommes dans une démarche de qualité, sans pour autant dénigrer les autres systèmes d’alimentation en élevage. Nous mettons en avant l’intérêt nutritionnel et environnemental, mais aussi gustatif, du lait de foin auprès des consommateurs. Ces derniers ne savent souvent pas ce que mangent les animaux d’élevage. »

De 20 à 80 euros les 1 000 litres en plus

En plus de la promotion du signe de qualité, l’association intervient pour mettre en relation éleveurs et transformateurs intéressés. « Ce sont les producteurs qui sont certifiés : soit ils sont producteurs fermiers et transforment et valorisent leurs produits laitiers, soit ils doivent trouver une laiterie ».

Aujourd’hui, 110 éleveurs laitiers adhèrent à l’association en France. L’objectif est de développer le signe de qualité pour les trois laits : vache, brebis, et bien sûr chèvre.

Côté rémunération, « il s’agit d’une négociation entre l’éleveur et le transformateur. Nous observons une plus-value variable de 20 jusqu’à 80 euros pour 1000 litres pour le lait de foin par rapport à un lait non certifié. », affirme Quentin Lemonnier.

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