Vente aux enchères : une génisse adjugée 16 000 € aux journées limousines Or Rouge
Les journées limousines Or Rouge, organisées par Plainemaison Aquitaine, filiale de Beauvallet à Limoges, se sont achevées le 23 octobre avec les traditionnelles enchères des vaches et génisses. Le record de vente de cette année a atteint 16 000 euros.
Les journées limousines Or Rouge, organisées par Plainemaison Aquitaine, filiale de Beauvallet à Limoges, se sont achevées le 23 octobre avec les traditionnelles enchères des vaches et génisses. Le record de vente de cette année a atteint 16 000 euros.
La neuvième édition des journées limousines Or Rouge, qui s’est tenue du 21 au 23 octobre 2023, au Champ de Juillet à Limoges, s’est clôturée en beauté avec la vente aux enchères des femelles. Sous le chapiteau, quarante-trois vaches et dix-huit génisses bouchères d’exception ont été présentées aux enchérisseurs.
Le « top price », qui s’élève à 16 000 euros, a été décroché par une génisse du Gaec Rouvelaud, achetée par la Boucherie Lacheny en Haute-Vienne. Le record de 34 000 euros, franchi il y a deux ans, reste encore à battre. Au total, le taux de vente s’est établi à 92 %, pour une moyenne de prix de 7 672 euros par animal.
Un taux de vente de 100 % pour les taureaux reproducteurs
Deux jours plus tôt, une autre vente aux enchères avait rythmé les trois jours d’évènements organisés par Beauvallet : celle des taureaux reproducteurs. Tous issus de la grande région limousine (Haute-Vienne, Vienne, Creuse, Corrèze, Dordogne, Indre, Charente), cinquante-cinq lots ont été présentés. L'ensemble des animaux ont trouvé preneur, pour un prix moyen fixé à 5 576 €. Le prix record revient à un taureau, né chez Anthony Guillot, dans la Haute-Vienne. Il a été acheté 12 200 €.
« Les ventes aux enchères sont une occasion unique de voir des animaux exceptionnels, la haute couture de l’élevage régional, fruits d’un immense travail accompli par les éleveurs qui présentent ici leurs plus beaux animaux » évoque avec fierté l’entreprise Beauvallet, avant de préciser que, depuis neuf ans, ces challenges « attirent de plus en plus de jeunes éleveurs, ce qui est de bon augure pour la filière ».