Vaches Trop de laitières
Les tarifs des femelles haut de gamme se tiennent, mais ceux des vaches ordinaires sont aspirés dans le sillage du prix des laitières, lesquelles ont été réformées en abondance ces dernières semaines. Dans le cadre de la conférence sur le climat, élevage et consommation de viande bovine ont écopé de mises en cause à répétition dans moult émissions TV et radio, et dans des articles sur internet et dans des journaux. La consommation est à la peine. Les frigos ont du mal à se vider et les délais d’enlèvement des animaux tendaient à s’accroître les dernières semaines de 2015.
Les concours de fin d’année (Charolles, Laissac, Montmarault, Parthenay, Evron Cholet …) ont rassemblé quelque 3000 têtes et se sont dans l’ensemble assez bien déroulés compte tenu du contexte.
Flèche en baisse - dernière cotation le 7 décembre 2016
Jeunes Bovins Mieux en Allemagne qu’en Italie
Les cotations françaises ont légèrement progressé en fin d’automne. Ce n’est pas le cas en Italie où ils sont stables depuis fin octobre, date du début de la médiatisation du prétendu lien de cause à effet entre la consommation de viande rouge et le cancer. Cette période est pourtant en principe celle où les prix italiens sont en nette progression, attisés par les achats en prévision des fêtes de fin d’année.
En Allemagne, la consommation a continué sa progression sur les huit premiers mois de 2015 (+3% vs 2014 et +6% vs 2013 !). Cela a un impact sur les prix. « Ils affichent des hausses marquées d’un an sur l’autre, à 3,52 €/kg de carcasse fin novembre pour le JB O (+7% vs 2014), et 3,85 €/kg de carcasse pour le JB R (+5%) », précise l’Institut de l’élevage.
Flèche en hausse
Broutards Reprise des cotations
Le pic des apports s’est traduit par une dégringolade des tarifs pour les broutards lourds qui auraient dû en principe être commercialisés en novembre. « Si les volumes exportés ont finalement été importants, la reprise des cotations dans tous les bassins à la mi-novembre a permis de constater une forte baisse des cours, cependant pas inhabituelle en cette période de l'année. Ainsi, la cotation du Charolais U de 450 kg se retrouvait mi-novembre 15 centimes sous son niveau de mi-septembre. Début décembre, la cotation, à 3,32€/kg, était supérieure de 4% à la très basse cotation de 2014, mais inférieure de 2% à celles de 2013 et 2012 », explique l’Institut de l’élevage. Mi-décembre, les tarifs semblaient vouloir se raffermir avant la trêve des fêtes de fin d’année au cours de laquelle l’activité est très réduite.
Flèche en baisse