Vaches L’effet concours
La hausse des cotations de début décembre est liée aux concours d’animaux de boucherie d’avant Noël. Lesquels ont concerné quelques 3 000 têtes avec un assez bon courant commercial.
Pour 2017, les Irlandais tablent sur une hausse de leur production. D’après Board Bia, l’office de promotion de l’agroalimentaire irlandais, elle avoisinerait 620 000 tonnes équivalent carcasse, soit 33 000 tonnes supplémentaires liées à la hausse des naissances et à la baisse des exports en vif. Autant de tonnages qui devront trouver un débouché à l’export. La consommation irlandaise n’absorbe que 10% des volumes abattus. « La chute de la livre sterling face à l’euro ayant réduit considérablement la compétitivité de la viande irlandaise sur le sol britannique, les exportateurs irlandais se tourneront davantage vers l’Europe continentale et les pays tiers », précise l’Institut de l’élevage.
Jeunes bovins Hausse saisonnière des tarifs
Nette remontée du prix du JB en Italie au cours des dernières semaines de décembre. À la cotation de Modène, le JB U3 était à 4,24 € en semaine 50, soit une progression de 20 centimes en un mois. Pour autant, ces chiffres demeurent nettement en deçà des valeurs constatées il y a un an (4,34 €). Les dernières statistiques des exportations de viande française sur l’Italie font état d’un repli, alors que la Pologne continue de conforter ses positions sur ce marché.
« Sur les huit premiers mois, les importations italiennes de viande bovine ont baissé de 3%, à 287 000 téc, surtout en provenance de France (-4% /2015 sur 8 mois) et d’Allemagne (-26% /2015). Les achats en provenance de Pologne et d’Espagne ont en revanche progressé, à respectivement 50 000 téc (+5%) et 14 000 téc (+2%) », précise l’Institut de l’élevage.
Broutards Raffermissement de fin d’année
Avant la trêve de fin d’année, le marché semblait se raffermir pour les mâles de qualité d’un poids compris en 350 et 450 kilos et vaccinés FCO dans les délais. En Italie, l’accroissement des abattages en prévision des fêtes de fin d’années a libéré de la place dans les étables. En France, le volume des exportations a été actif tout au long du dernier trimestre 2016. Les quantités d’animaux maigres à sortir au cours du premier trimestre ne s’annoncent pas pléthoriques. « Si la comparaison avec 2015 est difficile compte tenu des conséquences de la FCO sur les exportations françaises d’octobre 2015, le stock de mâles de 0 à 6 mois dénombré dans la BDNI au 1er novembre 2016 est inférieur de 4% à celui de 2014, et supérieur de seulement 1% à celui de 2013. La réduction est surtout sensible pour la race charolaise », précise l’Institut de l’élevage.