« Une section viande pour la vosgienne »
La moitié des effectifs de la race Vosgienne sont conduits en système allaitant. Les installations ou reprises d’exploitations avec cette race concernent aussi principalement des élevages allaitants.
La moitié des effectifs de la race Vosgienne sont conduits en système allaitant. Les installations ou reprises d’exploitations avec cette race concernent aussi principalement des élevages allaitants.
"Sur notre troupeau, nous avons commencé la conduite allaitante à partir d’un cheptel laitier. Grâce à la sélection, la production laitière a gagné 1 000 litres de lait mais de son côté, la production de viande, a quant à elle, régressé de 50 à 100 kg pour un bœuf. Les éleveurs allaitants ne pouvaient pas continuer ainsi. C’est pourquoi, nous avons créé une filière allaitante, il y a huit ans, concomitante à l’organisation d’une section viande lors du concours national de la race. De cette manière, nous avons pu engager un vrai programme de sélection pour les troupeaux allaitants de la race avec l’aide d’autres races à viande (Aubrac, Gasconne). Aujourd’hui, on travaille sur la sélection de mères supports avant de se lancer sur les taureaux reproducteurs. Il est à noter que la race vosgienne dispose du gène culard. Et il est très présent !
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À l’avenir, nous espérons que les animaux seront mieux valorisés dans les circuits longs car aujourd’hui, ces derniers sont catégorisés en race laitière même si la conduite est allaitante. C’est une des raisons qui explique que 80 à 90 % des éleveurs commercialisent leur viande en circuits courts. À défaut d’être reconnue au niveau des abattoirs pour sa viande, la vosgienne bénéficie d’une excellente image dans la région, avec une relation directe avec la montagne et un grain de viande fin. Elle est ainsi très appréciée du consommateur. »