Un microbull pour curer les cases à veaux
Pour curer les cases de ses veaux de lait élevés sous la mère, Yves Lagorsse a opté pour un microbull pour lequel il a sollicité quelques adaptations de la part du constructeur.
Pour curer les cases de ses veaux de lait élevés sous la mère, Yves Lagorsse a opté pour un microbull pour lequel il a sollicité quelques adaptations de la part du constructeur.
1- Le microbull a été adapté, en lien avec un constructeur, dans le but de curer plus rapidement les cases des veaux de lait. Avec 65 vêlages par an, une place limitée pour les cases dans l’étable et le poids des ans, Yves Lagorsse n’a pas hésité à investir 12 500 euros. « Le microbull n’est pas tellement plus large qu’une brouette », souligne Yves Lagorsse. Il mesure 75 cm de large pour 2 m de long. L’éleveur a demandé à installer « des chenilles plus grosses » et une boule d’azote afin de gagner en adhérence.
2-- Une des options demandées par Yves Lagorsse a été de pouvoir lever la fourche à 2 m de haut pour « décharger dans une remorque si besoin » et surtout pouvoir passer au-dessus des barrières. Il a souhaité une fourche, afin d’avoir des dents de chaque côté, et non une partie de l’outil avec un fond plat.
3 - « Le microbull me permet de voir devant moi sans problème, ce que ne permet pas un Bobcat par exemple. C’est plus sécurisant ! », souligne Yves Lagorsse. Une deuxième vitesse a été rajoutée également en option chez le constructeur.
4 - Les cases à veaux sont situées dans un espace exigu maximisé par des barrières amovibles. Un couloir central permet de rassembler les veaux d’une ou plusieurs cases durant le curage. Les veaux ont un abreuvoir et du sel à volonté.
5 - Des planches en bois permettent au microbull de passer les caniveaux de l’étable pour atteindre la salle où se situent les cases à veaux.