Un couloir de circulation inspiré de la SNCF
Dans la Nièvre, Laurent Cornu a mis en place dans son bâtiment une double barrière basculante, sur le principe des barrières de passage à niveau.
Dans la Nièvre, Laurent Cornu a mis en place dans son bâtiment une double barrière basculante, sur le principe des barrières de passage à niveau.
Le principe retenu est celui de barrières de chemin de fer pivotant autour d'un axe et équilibrées par un contrepoids. Les deux barrières composant le couloir peuvent se relever et s'abaisser aisément et barrent alors d'un côté à l'autre le couloir d'affouragement. La hauteur en faîtage du bâtiment est de 9 m et permet de positionner la barrière verticalement sans soucis. Sans inclure le temps de travail, le prix de revient est d'environ 250 EUR pour les achats de ferrailles auxquels s'ajoutent huit brides neuves pour les poteaux.
Le tube de récupération utilisé fait 8 cm de diamètre. Il est à 1,3 m de hauteur une fois en position horizontale. Un filet brise-vent de récupération rigidifié par des tendeurs à chaque extrémité fait office de paroi latérale.
Les contrepoids sont constitués de plusieurs barres métalliques (2 x 5 cm) dont certaines ont été soudées à l'intérieur du tube. Elles ont ensuite été rajoutées les unes aux autres pour arriver au point d'équilibre souhaité.
En position fermée, un clapet de sécurité empêche tout relevage intempestif de la barrière par une vache qui chercherait à passer dessous. L'aspect « plein » de la paroi latérale les incite à aller de l'avant et non à fuir sur les côtés.
Une fois la barrière relevée en position verticale, elle est verrouillée par un système de clapet positionné sur le bas du poteau.