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Turquie réouverte, mais conditions d’accès drastiques

Après deux ans de négociations, le ministère de l’Agriculture a annoncé, dans un communiqué du 13 novembre, la réouverture du marché turc aux exportations de bovins maigres français. Les conditions demandées par les autorités turques sont le respect d'une zone d'exclusion de 20 kilomètres pour l'élevage d'origine des animaux autour des foyers de FCO déclarés dans les deux derniers mois, la vaccination et le dépistage des bovins pour la FCO, une quarantaine de 60 jours et la protection des animaux vis-à-vis des insectes vecteurs. Autant de conditions qui réduisent singulièrement les disponibilités dans la mesure où, quand on regarde la carte fournie par la DGAL, le territoire français dessine un véritable gruyère. « Les conditions demandées sont inapplicables", a fait savoir deux jours plus tard la Fédération française des commerçants en bestiaux. "Sans un engagement de notre Administration, les opérateurs commerciaux auront de réelles difficultés à prendre la responsabilité de s'engager dans un tel marché." Dans ces conditions, difficile d’envisager et au moins à court terme la reprise d’un véritable courant d’affaires vers cette destination.

La Turquie a pourtant une réelle « faim de viande ». Confronté à de trop faible disponibilité en viande bovine, le ministre de l'Agriculture turc avait lancé un appel d'offres pour l'achat de 3 à 4 000 tonnes de carcasse de viande bovine (carcasse entière R et U) entre septembre et décembre 2017. « Ainsi, depuis fin septembre, de la viande bovine française est exportée via un opérateur belgo-turc jusqu'en Turquie. Le contrat devrait prendre fin d’ici deux semaines selon certains opérateurs », précise l’Institut de l’élevage dans note mensuelle de conjoncture de novembre. 

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