MHE : le ministère de l'Agriculture fixe des dérogations pour l'envoi d'animaux à l'abattoir, l'export et le retour d'estive
Dans un arrêté paru au Journal officiel le 24 septembre, le ministère de l’Agriculture instaure des dérogations aux interdictions de mouvements d’animaux dans les zones réglementées autour des foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE).
Dans un arrêté paru au Journal officiel le 24 septembre, le ministère de l’Agriculture instaure des dérogations aux interdictions de mouvements d’animaux dans les zones réglementées autour des foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE).
« Effectif à compter de ce lundi 25 septembre, le dispositif mis en place par les pouvoirs publics définit les mesures de surveillance, de prévention et de lutte vis-à-vis de la MHE chez les bovins, ovins, caprins ou cervidés en cas de suspicion ou de confirmation d’infection », rapporte le ministère de l'Agriculture dans un communiqué publié le même jour.
L’arrêté ministériel établit une zone réglementée sur l’ensemble des communes situées dans un périmètre de 150 kilomètres autour de tout élevage infecté par le virus.
Des exceptions pour des mouvements d'animaux spécifiques
Les bovins, ovins, caprins et cervidés élevés dans ces zones de 150 km autour des foyers ne peuvent pas en sortir, excepté dans quatre cas de figure, dont l’export, les retours d’estive et les trajets directs vers un abattoir (avec « abattage dans les 24 heures »). La dernière dérogation concerne les mouvements « à d’autres fins » que les deux points précédents, à condition d’une désinsectisation sept jours plus tôt (à partir du 2 octobre), la MHE étant transmise par des moucherons du genre Culicoides.
Le texte dispose aussi que les centres de rassemblement des zones réglementés « peuvent accueillir des animaux » en provenance des zones indemnes pour 48 h maximum (après désinsectisation).
Enfin, l’arrêté instaure un protocole de surveillance dans les élevages suspectés de MHE (isolement des animaux malades, prélèvements et enquête épidémiologique). Le 21 septembre, la France a déclaré ses premiers cas de MHE, dans trois élevages des Landes et des Pyrénées-Atlantiques.