Marché très fluide pour les broutardes
En ce début de printemps, l'afflux saisonnier de petites femelles maigres est absorbé sans problème par un marché italien toujours plus demandeur, explique l'Institut de l'Elevage dans sa lettre mensuelle de conjoncture.
En ce début de printemps, l'afflux saisonnier de petites femelles maigres est absorbé sans problème par un marché italien toujours plus demandeur, explique l'Institut de l'Elevage dans sa lettre mensuelle de conjoncture.
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Les cotations des petites femelles sont supérieures à celles des années précédentes, analyse l'Institut de l'Elevage. Charolaises U et croisées de 270 kg cotaient 2 % de plus qu'en 2018 à la fin mars. "Elles ont les faveurs des petits engraisseurs italiens."
"Si les italiens se tournent de plus en plus vers les femelles, ils n'en délaissent pas pour autant complètement les mâles". Les cours des Charolais U de 450 kg sont stables.
Le marché algérien tire d'autre part le marché des broutards de 500 kg. Bloqué au second semestre 2018 par un épisode de fièvre aphteuse, ce marché s'est réouvert au compte-goutte en début d'année en raison de l'obligation de déclarer les bateaux à l'avance. "Les autorités algériennes ont levé cette obligation mi-février, permettant aux flux de repartir de plus belle. Le Ramadan démarrant la deuxième semaine de mai, les opérateurs sont aux achats et pourraient même le rester pendant la période de jeûne d'habitude plus calme" explique l'Institut de l'Elevage.
Et les Charolais de 350 kg plutôt destinés au marché français trouvent facilement preneurs à un prix similaire à celui de 2018.