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L'offre en broutards restera limitée dans les prochains mois

broutards charolais au pré
© F.Alteroche

Au 1er juin 2020, on dénombrait 511 000 mâles de race allaitante âgés de 6 à 12 mois dans la BDNI : un effectif en recul de 3 % par rapport à 2019 et de 8 % par rapport à 2017. C'est directement lié au repli du cheptel allaitant.

Une reprise de la hausse des prix des broutards ce début juillet est cependant peu probable au vu de l'encombrement des marchés de la viande, informe l'Institut de l'Elevage dans sa lettre de conjoncture Tendances. On peut tabler plutôt sur un maintien des cotations au moins jusqu'à la rentrée et le début du pic de l'offre. Et si les cotations italiennes tardent à remonter, il est possible les acheteurs mettent davantage de pression sur les cours du maigre français.

Des incertitudes pour l'automne sur le marché italien

Le marché de la viande bovine en Italie est en effet encombré entre retard de la sortie des jeunes bovins et importations de viande. Pour les femelles, dont le marché est actuellement plus fluide en Italie, on peut espérer une demande plus ferme.

Les envois de broutards vers l'Espagne sont en chute (-20 % à la fin mai par rapport à l'année dernière). "Très orientée à l'export, la production espagnole de jeunes bovins a été frappée beaucoup plus durement par la crise sanitaire que la filière italienne."

Pause pendant l'été des envois sur le pourtour méditerranéen

Pour les marchés des pays tiers, les professionnels s'attendent à une pause dans les échanges de mi-juillet à début septembre, pour ne pas prendre le risque d'avoir des animaux bloqués en quarantaine, dans le respect du règlement du transport d'animaux vivants lorsque la température dépasse 30 °C.

Depuis la reprise du commerce en mai, 4 000 broutards ont été expédiés en Algérie et 3 000 broutards en Israël. "Début juillet, la situation est hétérogène concernant la Covid-19 sur le pourtour méditerranéen" explique l'Institut de l'Elevage. "L'Algérie, le Maroc et la Tunisie poursuivent l'allègement partiel des restrictions alors qu'Israël fait face à une forte deuxième vague et envisage un reconfinement total."

 

Lire aussi : [Covid-19] Le stockage privé aura été peu pratiqué pour la viande bovine

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