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L’Irlande engraisse pour l’Italie

L’Irlande développe sa production de taurillons aux dépens des traditionnels bœufs d’herbe. Autant de viande destinée aux marchés d’Europe du Sud, et en particulier de l’Italie.

Avec l’an dernier 1,05 million de vaches allaitantes et 1,4 million de vaches laitières pour 4,6 millions d’habitants, l’Irlande est le pays européen où le nombre de vaches par habitant est le plus élevé. Ce pays doit exporter l’essentiel de sa production. En 2015, sur les 564 000 tonnes équivalent carcasse (tec) abattues, 90 % ont été exportées. Plus de la moitié (270 000 t) ont pris la direction de la Grande-Bretagne et 214 000 tonnes ont été commercialisées dans des pays membres de l’Union européenne, avec comme principaux clients la France (60 000 tonnes), les Pays-Bas (41 000 tonnes), l’Italie (30 000 tonnes) et la Suède (25 000 tonnes). Enfin, 18 000 tonnes ont trouvé preneur sur les pays tiers. Le débouché britannique concerne essentiellement des bœufs et génisses. Le Brexit suscite quelques inquiétudes et en particulier la crainte de voir se contracter les quantités exportées vers le voisin anglais. Pour diversifier les débouchés et avoir un produit à même de satisfaire les attentes du Sud de l’Europe, certains abatteurs irlandais incitent depuis déjà plusieurs années à développer la production de taurillons.

Du bouvillon au taurillon

Pourtant, dans un pays où 92 % de la SAU est occupée par l’herbe et où douceur et humidité lui permette de pousser de fin février à début novembre sans véritable creux estival, la production de bœufs essentiellement finis à l’herbe, et abattus entre 22 et 30 mois selon leur précocité, pourrait sembler l’itinéraire technique le plus logique. Cette production est pourtant en régression. « Actuellement, près du quart des veaux issus du cheptel allaitant ne sont plus castrés. Ils l’étaient pratiquement tous il y a une vingtaine d'années », précise Gerry Giggins, désormais consultant après avoir été nutritionniste pour la société Keenan. Quand ils ne sont pas exportés, ces broutards deviennent des taurillons avec des itinéraires techniques de production bien éloignés des bouvillons pâturant les vertes prairies la plus grande partie de l’année.

Mais ce produit répond à une demande. Chez certains éleveurs, la tendance est clairement en faveur du taurillon, en particulier dans l’eEst du pays, quand il y a la possibilité de cultiver des céréales. C’est un bon moyen d’intensifier la production en raccourcissant le cycle de production. Les exigences des abatteurs font que les taurillons irlandais sont pour la plupart abattus avant 16 mois, aussi lourds que des bouvillons d’herbe de 24 à 28 mois, et surtout vendus pratiquement au même prix en diminuant le chargement !

C’est différent dans l’Ouest de l’Irlande où la plupart des élevages sont des systèmes 100 % herbagers majoritairement naisseurs sur de toutes petites fermes. « La moyenne, c’est 12 à 15 vaches avec forcément une double activité », explique Gerry Giggins. Cette particularité est liée à l’attachement souvent viscéral des ruraux irlandais au foncier. Son prix oscille le plus souvent entre 15 000 et 25 000 €/ha, et est considéré comme une valeur refuge. Beaucoup d’Irlandais y sont très attachés et préfèrent mettre eux-mêmes leurs parcelles en valeur plutôt que les vendre ou les louer. C’est aussi ce qui explique ces nombreux troupeaux de taille modeste, et donc la forte proportion de doubles actifs, producteurs de bétail maigre ou d’ovins. Ils font le plus souvent naître en fin d’hiver et vendent à l’automne. Une part importante de ce bétail est achetée par des éleveurs de l’Est du pays disposant de belles prairies d’embouche, mais également de céréales qui vont permettre de produire bœufs, génisses et taurillons finis.

Les Turcs font monter le maigre

Pour autant, tout le maigre né en Irlande n’est pas forcément fini en Irlande. Une partie est exportée en visant les mêmes débouchés que les animaux français, même si la distance ne facilite pas le commerce. Tout comme la France l’a vécu en 2014 et début 2015, les naisseurs irlandais bénéficient actuellement des tarifs attractifs du marché turc dans la mesure où l’arrivée de la FCO dans l’Hexagone a incité les importateurs turcs à se tourner vers l’Irlande pour compléter leur approvisionnement. « Le prix du broutard dans des catégorie assez standard est passé de 2,25 € à 2,5 €0 du kilo vif ces derniers mois », souligne Gerry Giggins. Cela rend frileux pas mal d’engraisseurs irlandais. Ils sont dans l’expectative pour remplir leurs ateliers et tendraient à attendre l’automne en tablant sur une baisse des prix lors du pic des sorties.

Avis d’expert

Aonghus Giggins, nutritionniste et consultant en agrotourisme

Maximiser l'effet d'hétérosis

« En Irlande, la plupart des cheptels allaitants sont composés d’animaux aux robes bariolées issus de différents croisements. Cela agace généralement les Français mais nous considérons que c’est la meilleure façon de procéder. À titre personnel, j’en suis absolument convaincu. La vache allaitante irlandaise type est fille de taureau limousin, voire charolaise avec une mère issue d’un croisement entre une laitière et un taureau de race britannique (Angus, Hereford, Shorthorn). Ces croisées avec un quart de sang de race laitière sont prisées car leur précocité facilite un premier vêlage à 2 ans et elles sont suffisamment laitières pour faire prendre des kilos à moindre coût à leurs veaux. Elles sont pour la plupart accouplées à des taureaux limousins, charolais, blanc bleu, voire parthenais. Ces taureaux sont le plus souvent issus d’élevages en sélection travaillant en race pure. Ces croisements permettent d’avoir un fort effet d’hétérosis. La Simmental est aussi souvent utilisée, en particulier pour faire naître des génisses. »

Des grilles de prix incitatives

Pour inciter les producteurs à produire du bétail fini correspondant à leurs attentes, les abatteurs Irlandais jouent de la carotte et du bâton. Par exemple, pour les animaux destinés aux marchés d’exportation, le groupe Kepak pénalise les taurillons de plus de 16 mois et les génisses de plus de 20. Dans le même ordre d’idée, le groupe Slaney Foods, autre abatteur irlandais, applique une grille de prix clairement incitative pour aller dans le sens d’animaux suffisamment conformés et correctement finis.

Maximiser l’incorporation de céréales

Il est rarement possible de cultiver du maïs dans de bonnes conditions sous les latitudes irlandaises. Beaucoup d’éleveurs donnent donc priorité aux céréales à paille quand ils entendent finir leurs bovins à l’auge. Dans un pays où la moisson a parfois lieu fin août avec des fenêtres météo limitées, le traitement des céréales au Maxammon est couramment pratiqué. « Cela permet de ne pas engager de frais pour les sécher après moisson. C’est un argument important », souligne Neil Kidd, directeur des ventes à l’international de l’entreprise écossaise Harbro, qui a mis au point ce produit et le commercialise en partenariat avec la société Alltech. Le Maxammon contient un principe actif issu d’un champignon associé à des levures et huiles essentielles, le tout fixé sur un substrat à base de farine de maïs et soja. En Irlande, la plupart des éleveurs ont recours à un camion usine. Dans les jours qui suivent la moisson, il vient traiter leur récolte en mélangeant chaque tonne de céréale à 5 kilo de Maxammon et 20 kg d’urée alimentaire. Pour les céréales à paille, le taux d’humidité est alors idéalement de 20 % avec, si besoin, rajout d’un peu d’eau. Ce procédé, dont le prix de revient en Irlande avoisine 30 €/t, rehausse le pH de la céréale à une valeur moyenne de 9. N’étant plus acidogène, elle peut être incorporée à des niveaux plus élevés dans la ration. « Ce traitement permet aussi de relever de 4 à 7 la valeur en protéine des céréales (blé, orge, maïs, avoine) mais également du pois et de la féverole. Il accroît de ce fait l'autonomie alimentaire en limitant les achats extérieurs, argumente Neil Kidd. C’est un très procédé très populaire en Irlande et en Écosse. C’est important quand les averses sont fréquentes ! » Certains éleveurs effectuent aussi ce travail avec la mélangeuse de l’exploitation.

Une fois traité, le grain doit être immédiatement couvert pendant trois semaines avec une bâche plastique. Pendant cette période, il ne peut être distribué. Le produit reste stable par la suite mais gagne à être utilisé dans l’année qui suit.

Un système naisseur engraisseur avec achat

James et Shane Murphy ont repris la ferme familiale voici quelques années, à côté de Navan, à une soixantaine de kilomètres au Nord-Ouest de Dublin Dans un pays où la SAU moyenne des exploitations n’est que de 32 hectares, leur exploitation de 243 hectares n’est pas représentative de ce qui est classiquement rencontré en Irlande. Elle illustre en revanche parfaitement la volonté de s’adapter aux évolutions de la demande de certains acteurs de l’aval, et en particulier de produire des animaux en phase avec les attentes du marché italien. À côté de leurs surfaces en cultures sur lesquelles ils produisent colza, blé, orge et avoine, les frères Murphy valorisent de belles prairies avec une centaine de vaches allaitantes, engraissent tous les animaux qu’ils font naître et complètent leur atelier en achetant environ 200 broutards par an.

Avec leurs céréales, le rendement avoisine 100 quintaux par hectare. « On a déjà fait du maïs ensilage en particulier l’an dernier, mais sous nos latitudes il faut le semer sous plastique. Cela génère des frais. Cela donne de bons résultats une année sur trois. On ne recommencera pas », notent James et Shane. Une bonne partie des céréales sont conservées pour l’engraissement.

Cases sur caillebotis

L’objectif est de produire taurillons et génisses pour l’Italie. « Pour les mâles, notre objectif est de les vendre entre mai et juillet. On cherche à les faire abattre à 14-15 mois et impérativement avant 16 mois afin de ne pas avoir de pénalité sur le prix. » La stabulation où ils sont finis est on ne peut plus simple pour son agencement, avec des cases sur caillebotis le long d’un couloir central et deux auges de chaque côté.

Une partie des broutards sont nés sur l’exploitation en fin d’hiver. Sevrés à partir d’octobre, à poids objectif de 400 kg, ils bénéficient d’une légère complémentation à compter de la fin de l’été pour favoriser la transition alimentaire entre l’herbe et la ration en bâtiment. Dès le sevrage, ils sont allotés dans les cases sur caillebotis. À cette cinquantaine de têtes s’ajoutent les 200 broutards achetés en direct en novembre autour de 380 kg. Pour cela les frères Murphy se rendent sur des marchés aux cadrans de l’Ouest du pays. Tous les broutards sont vaccinés et déparasités avant la mise en lot.

Ils bénéficient d’abord d’une ration « croissance ». Elle est calculée pour un GMQ de 1,2 kg sur 100 jours pour un prix de revient d’environ 1,20 €/j. Puis vient la ration « finition » avec un GMQ objectif de 2 kg mais un prix de revient de 2,50 €/j. Cette ration ne comporte pas de soja, à la demande de Kepak, la société d’abattage, de façon à pouvoir intégrer un cahier des charges pour du bétail nourri sans OGM. L’utilisation de céréales traitées avec du Maxammon est en cela un atout.

Quand arrive fin juillet, tous les mâles ont été vendus. Ils sont alors remplacés dans une partie des cases par les génisses nées sur l’exploitation non conservées pour le renouvellement, soit une quarantaine de têtes. Après avoir été nourries d’ensilage d’herbe et d’un peu de concentré en hiver, elles avaient été mises à l’herbe fin mars. Elles sont finies en une centaine de jours et sont abattues à environ 20 mois. Tous les animaux sont vendus en direct à Kepak, l’un des trois principaux abatteur irlandais, dont l’un des outils n’est qu’à quelques kilomètres de l’exploitation. Ils sont réglés selon la grille du jour en cherchant à produire des carcasses en phase avec les différents bonus possibles et surtout en évitant les pénalités, avec pour cela des animaux bien en phase avec les attentes de cet abatteur sur les volets âge et poids de carcasse. Pour les mâles, le prix de base fin avril proposé par Kepak était de 4,10 € du kilo pour des JB U « non OGM » de moins de 16 mois, parfaitement finis. Pour les génisses il était raisonnable d’espérer 50 centimes de plus. « Ces dernières années, le prix moyen obtenu pour nos mâles a oscillé de 3,80 à 4,40 €/kgC. » Les vaches de réformes sont assez peu nombreuses et relativement âgées compte tenu du faible taux de renouvellement. Leur prix était de 3,60 à 3,70 €/kgC ces derniers mois,, pour des animaux dont la conformation tourne autour du R avec des poids carcasse d’environ 400 kg.

Un cheptel volontairement bariolé

Le troupeau allaitant des frères Murphy se compose de 100 mères avec des vêlages de février à avril étalés sur dix semaines. Toutes les génisses vêlent à 2 ans pour un taux de renouvellement d’environ 10 %. « On garde cinq ou six génisses nées sur l’exploitation. On en achète à peu près autant à l’extérieur. Pour nos vaches, on veut de bonnes qualités maternelles et notamment un bon potentiel laitier. Actuellement, on utilise trois taureaux : un Charolais pour la croissance, un Limousin pour la conformation et les premiers vêlages, et un Simmental pour garder certaines de ses filles. On fait aussi une douzaine d’inséminations animales avec du Blanc bleu », précise James Murphy, en soulignant que ces croisements permettent de produire des carcasses adaptées aux exigences du marché italien. Les accouplements visent à maximiser l’effet d’hétérosis en ne cherchant surtout pas à faire du croisement d’absorption, et avec la volonté de rester sur des formats modérés. « Nos croisées simmental tendent à être un peu lourdes. Pour nous, la vache idéale a un poids vif compris entre 680 et 720 kilos une fois adulte. » Elles sont rentrées de novembre à mars et, compte tenu de leur vêlage de fin d’hiver, peuvent être nourries à l’économie avec une ration associant ensilage d’herbe et 5 kg de paille par tête.

Des génisses en complément du lait

Dans la famille O’Reilly, on produit du lait et des génisses finies. Située à Castledermot, à une centaine de kilomètres au Sud-Ouest de Dublin, l’exploitation de Paddy et David O’Reilly est répartie sur deux sites distants d’une quinzaine de kilomètres. Sur l’un, 160 Holsteins conduites en pâturage tournant sur de superbes pâtures, sur l’autre un atelier d’engraissement où sont finis environ 1 000 têtes par an, essentiellement des génisses. Cet atelier se compose de plusieurs stabulations implantées au milieu de champs de céréales pour un total d’un peu plus de 400 places, essentiellement sur caillebotis intégral, complétées par quelques cases sur litière (déchets ligneux de scierie) pour les inévitables éclopées. Les génisses sont achetées en direct par l’un des deux associés ou leur père sur des marchés au cadran de l’Ouest du pays, mais également dans quelques élevages proches de l’exploitation.

Grises, blanches, marron, noires, tachetées… sous leurs robes bariolées, elles extériorisent une belle finition et de jolies conformations malgré une certaine hétérogénéité dans les poids et finesses d’os. Elles sont nourries une fois par jour avec une ration complète. Laquelle laisse la part belle à un ensilage dont la composition semble originale pou un œil français. Il se compose d’une association de 30 % d’ensilage de maïs, 10 % de pulpe surpressée et 60 % de betteraves fourragères déchiquetées. Ce mélange est réalisé au moment de la récolte du maïs et des betteraves, lesquels sont cultivés sur les parcelles de l’exploitation avec des semis sous plastique pour le maïs. Les betteraves fraîchement récoltées sont lavées, déchiquetées en morceaux de la taille d’un oeuf, mélangées au maïs et à la pulpe. Le tout est stocké sous une bâche dans un silo couloir bétonné abrité sous un hangar. En fin d’engraissement, cet ensilage est le principal composant de la ration (17 kg brut par tête) associé à 1,5 kg de maïs grain, 5,6 kg de blé traité Maxammon, 400 g de tourteau de soja, 400 g de paille et des minéraux.

Les génisses sont achetées autour de 1 an entre 370 et 400 kg vifs. Elles restent une moyenne de 160 jours sur l’exploitation. Durée répartie entre deux mois d’une ration « croissance » suivis d’une centaine de jours de régime « finition ». « Certaines sont au final plus lourdes que les 620 kg vif objectifs à l’abattage mais, comme pour la conformation, cela dépend aussi de ce que l’on achète au départ », précise Paddy O’Reilly, en soulignant surtout qu’elles doivent impérativement être âgées de moins de 20 mois pour ne pas être sanctionné côté tarifs. Le récapitulatif de l’abatteur pour le lot des vingt-quatre dernières abattues fait état d’un poids carcasse compris entre 310 et 419 kilos, de conformations oscillant entre le R= et le U+ et de notes d’état équitablement réparties entre 3 et 4 avec surtout un prix moyen de 4,5 €/kgC pour ce lot. Tarifs analysés comme convenables par leur propriétaire pour dégager une marge dans le contexte du prix du maigre de l’an dernier.

Cela pourrait être différent pour les lots à venir. Le renchérissement du prix des broutards irlandais lié au débouché turc incite la famille O’Reilly à la prudence et à mettre le frein sur les achats, en tablant sur l’arrivée des prémices de l’automne ou sur le plus faible appétit des engraisseurs turcs pour faire baisser les prix.

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