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L’impact de la crise et de la météo sur les effectifs et les naissances

D’après les données statistiques de la base de données nationale de l’identification, le nombre de vaches allaitantes affichait un recul de 2,2 % entre le 1er mai 2017 et le 1er mai 2018, soit - 91 000 têtes. Entre 2016 et 2017, l’érosion des effectifs avait été contenue sur les premiers mois de l’année puis a très nettement eu tendance à se dégrader à partir de la fin de l’été.

Le graphique ci-dessous est une synthèse de l’évolution des naissances et de l’évolution du cheptel entre 2016 et 2017 pour les principales races qui composent le troupeau allaitant français. Entre dégoût des producteurs, lassés de plusieurs années de prix au ras des pâquerettes pour certaines catégories de gros bovins, cessations d’activité et préférence souvent donnée au labourage et non au pâturage dans les territoires où les conversions de surface sont encore possibles, le cheptel allaitant français évolue. Même si le phénomène gagnerait à être analysé sur un plus grand intervalle de temps, les réorientations de cheptels laitiers vers des cheptels allaitants, en particulier dans le Massif central, expliquent pour partie la progression des effectifs Limousin et Aubrac. La mauvaise année climatique 2016 avec des mois de mai et juin particulièrement humides dans certaines régions, en particulier le grand quart Nord-Est du pays, s’est souvent traduite par des performances de reproduction bien médiocres pour les vaches mises à la reproduction à compter de la mise à l’herbe 2016. La mauvaise qualité des fourrages récoltés ce même printemps n’a pas amélioré les choses. Cela explique pour partie le recul du nombre de naissances entre 2016 et 2017.

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