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Les victimes du loup en 2017
En 2017, l'appétit des loups présents sur le territoire français s'est traduit par l’indemnisation de 11 741 animaux domestiques de différentes espèces. La présence de ce prédateur a directement coûté aux contribuables un total de 26,24 millions d’euros, répartis entre 22,94 millions d’euros pour la mise en place des moyens de protection et 3,3 millions pour l’indemnisation des animaux tués.
Début janvier, un nouveau « plan loup » a été annoncé. " Le gouvernement se fixe un double objectif : le premier, c'est assurer la viabilité, pour l'instant incertaine, de l'espèce sur notre territoire. C'est un objectif non négociable, a expliqué Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire. Nous visons au moins 500 têtes avant la fin du quinquennat. " Le nombre de loups qui pourra être légalement abattu ne pourra excéder 10 % de la population, laquelle était estimée à 370 individus en 2017. " Le deuxième objectif, à parité avec le premier, est la protection des éleveurs et des troupeaux" , a toutefois ajouté Nicolas Hulot, évoquant " le renforcement des mesures de protection " comme une " priorité absolue ". Ces dernières devront d'ailleurs obligatoirement avoir été mises en place pour bénéficier d’une indemnisation. Courant janvier, ce « plan loup » a fait l’objet d’une consultation publique sur internet, et le 23 de ce même mois, 2 300 contributions avaient été déposées. Celles résolument « pro-loup » étaient de loin les plus nombreuses. Il est prévu que ce texte entre en vigueur début février, après avis du Conseil national de la protection de la nature.