Le troupeau Aubrac génère 275 millions d’euros de chiffre d’affaires
La vache Aubrac a de beaux yeux mais, comme le précisait Yves Chassany, président de l’union Aubrac lors du dernier concours de Laissac, « elle constitue d’abord un atout pour créer de la richesse sur des territoires souvent défavorisés ». Une fiche rappelant le poids économique de la race explique qu’avec leurs 217 000 mères, ses éleveurs génèrent 275 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Chiffre qui se décompose en 115 millions pour la « voie mâle » principalement fondée sur la vente de maigre à l’exportation en se basant sur un prix moyen de 2,59 €/kg vif pour les broutards purs et 2,74 pour les croisés ; 104 millions pour les jeunes femelles (génisses d’élevage, génisses maigres destinées à l’export et génisses croisées finies). Les 56 millions restants sont le fait des femelles de réformes vendues finies ou maigres. Pour les 2 000 femelles valorisées dans le cadre label Bœuf fermier Aubrac, le prix moyen annoncé est de 4,7 €/kg C. Pour les autres vaches finies c’est 4,2 €/kg C. Et de souligner qu’il est important d’engraisser les réformes Aubrac afin de maintenir de la valeur ajoutée sur le territoire. « Une vache engraissée est payée en moyenne 60 % de plus qu’une vache maigre. »
F. A.