Le solde financier de la filière viande bovine française s’est amélioré en 2024
Sur l'année 2024, les exportations françaises de viande bovine ont nettement progressé en valeur, beaucoup plus que les importations. La balance commerciale de la filière s'est améliorée de 197 M€ d'après le bilan publié par FranceAgriMer.
Sur l'année 2024, les exportations françaises de viande bovine ont nettement progressé en valeur, beaucoup plus que les importations. La balance commerciale de la filière s'est améliorée de 197 M€ d'après le bilan publié par FranceAgriMer.

« Sur l’année 2024, les exportations de viande bovine ont repris, les importations se sont stabilisées », note FranceAgriMer dans son bilan 2024 des marchés des produits laitiers, carnés et avicoles. La balance commerciale – en valeur – de la filière viande bovine a enregistré une amélioration de son solde en 2024 au regard de 2023. Les exportations ont en effet progressé de 8,9 % (+ 246 M€), avec notamment une progression de 7,6 % pour les animaux vivants (+ 116 M€) et de 10,4 % pour les viandes fraîches, congelées ou transformées (+ 130 M€). Les importations ont progressé moins fortement en valeur (+ 2,3 %). Le solde de la balance commerciale du secteur bovin s’est ainsi amélioré de 32 % par rapport à l’année précédente, passant d’un excédent de 617 M€ en 2023 à un excédent de 815 M€ en 2024.

En volumes de viande, le solde des échanges de la France continue d’être déficitaire, mais ce déficit a diminué par rapport à 2023. Les exportations de viande bovine ont totalisé 238 600 tec sur l’année 2024. La demande en viande fraîche et réfrigérée a été plus forte en Grèce, Italie et Turquie et aussi en Allemagne. Les exportations de viande congelée ont progressé notamment vers la Belgique. « Le recul de la consommation de viande bovine en France s’est accompagné d’un léger reflux des importations sur l’année 2024 (-0,5 %), qui se sont établies à 363 000 tec. »
L’année 2025 pourrait cependant voir cette tendance s’effacer. Dans son dossier annuel bovin viande année 2024, perspectives 2025, l’Institut de l’élevage conclut : « en 2025, les impacts sanitaires devraient se conjuguer à ceux de la décapitalisation persistante. Nos prévisions aboutissent à un repli de l’offre, aussi bien en maigre qu’en bovins finis. La meilleure tenue de la consommation se traduirait donc par davantage d’importations. »