Anne-Marie Quemener
"La vocation internationale du Space est un de mes credo"
De stagiaire en 1993 à commissaire générale en 2016, Anne-Marie Quemener a œuvré à toutes les étapes de croissance du Space, avec toujours en ligne de mire le développement à l’international.
De stagiaire en 1993 à commissaire générale en 2016, Anne-Marie Quemener a œuvré à toutes les étapes de croissance du Space, avec toujours en ligne de mire le développement à l’international.
Langues et commerce
Fille d’éleveurs laitiers dans les Côtes-d’Armor, j’ai suivi des études d’anglais, d’espagnol et aussi de japonais à l’IPLV (Institut de perfectionnement en langues vivantes) de l’université d’Angers. Mais être traductrice, ce n’était pas pour moi. Je cherchais davantage d’ouverture sur la vie des entreprises et les activités commerciales. J’ai donc complété mes compétences avec un troisième cycle de commerce international à l’École supérieure de commerce de Rennes.
L’étranger, toujours
En 1993, j’ai intégré l’équipe du Space pour mon stage de fin d’études. L’objectif était déjà, à mon arrivée, de donner au salon sa dimension « CE » pour « carrefour européen » du sigle Space. C’est un salon pour les productions animales et à vocation internationale. Cette année-là, cinq journalistes étrangers sont venus. En 2015, ils étaient 87 à faire le déplacement.
Souci du détail
J’ai occupé la fonction de chargée de communication de 1997 à 2010, avant de prendre la relève de Paul Kerdraon - qui a fait valoir ses droits à la retraite en janvier 2016 - au poste de commissaire générale du salon. Pour travailler dans l’événementiel, il faut être "fait pour". C’est un état d’esprit particulier. Il faut gérer la montée en pression, les aléas de dernière minute... La réussite tient à une somme inouie de détails.
Une équipe, des personnalités
Le quatre jours durant lesquels se déroule le salon nécessitent un travail en continu et une préoccupation permanente sur une année pour améliorer la qualité de l'événement. À sa création en 1987, le salon employait juste un commissaire général et une assistante. Aujourd’hui, nous sommes sept salariés au Space, une équipe hors pair, avec des personnalités formidables. Ensemble, nous faisons toujours face, quoi qu’il arrive. Avec nos partenaires, le salon, qui est un GIE, mobilise l’équivalent de quinze emplois à l’année, avec aussi des stagiaires et du personnel temporaire entre avril et septembre.
Espagne
Les vacances du mois d’août sont un bol d’air indispensable avant le rush et l’intensité de la rentrée de septembre. Avec ma famille, depuis plusieurs années, nous mettons le cap sur l’Espagne. Le reste de l’année, je me ressource par la lecture et le yoga, deux activités indispensables à mon équilibre.
De bons souvenirs et aussi…
J’ai beaucoup de bons souvenirs des quatre jours du salon, des temps forts, il est difficile d’en choisir un en particulier. Et mes enfants, âgés de 14 et 10 ans, sont toujours très contents et fiers de venir chaque année arpenter les allées du Space. Je me rappelle à l’inverse aussi le 11 septembre 2001, que l’on a vécu tous ensemble, l’information circulant dans un bruissement de stand en stand.
Conserver l’élan
Mon action sera axée sur la poursuite du développement du Space. L’international sera naturellement un des leviers. L'an dernier, nous avons franchi un cap : 125 pays étaient représentés parmi les 15 000 visiteurs internationaux présents. Avec l'équipe, nous sommes également déterminés à rester toujours à l'écoute des acteurs de notre événement et à faire en sorte que le Space conserve ses caractéristiques de salon "professionnel, international et convivial".