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Commerçants en bestiaux : « Les négociants s’engagent au quotidien, ils ont aussi des attentes vis-à-vis de leurs partenaires »

Lors du 35ème congrès d'Elvea le 5 septembre dans le Puy-de-Dôme, la Fédération française des commerçants en bestiaux a exprimé ses attentes envers ses partenaires du réseau.

négociant achat bétail en ferme
© La-viande.fr
FFCB négociants en bétail
Philippe Pruvost, président de la commission viande de la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) © FFCB
 

« Une décapitalisation à un niveau jamais vu, une lutte au quotidien pour l’achat des animaux, des abattoirs qui ne tournent plus que quatre jours par semaine, des importations de viande galopantes… le constat est inquiétant et alarmant pour la filière bovine. L’engagement des négociants envers les associations reste le même, au quotidien et sur le long terme. La Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) a aussi un certain nombre d’attentes vis-à-vis de ses partenaires, aussi bien les associations que les marchés aux bestiaux.

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La mise en place des animaux dans le cadre de contrats doit concerner des volontaires et se faire de façon concertée. Nous appelons par ailleurs à renforcer les fonctionnements de certaines structures Elvea. Cela passera par des réflexions non pas générales, mais par bassins de production. Nous serons en désaccord total avec les associations qui veulent imposer une contractualisation obligatoire aux acheteurs désignés. La FFCB n’est pas contre la contractualisation, mais cette démarche doit rester du cas par cas.

Nous serons aussi en désaccord avec les structures qui veulent faire leur commerce en direct. Nous restons toujours vigilants et intransigeants sur le fait que les éleveurs en association doivent bénéficier du même traitement que leurs confrères. Cependant, il peut y avoir une montée en compétences au sein des associations pour répondre aux nouveaux enjeux techniques de rentabilité sur les exploitations.

Et il est indispensable que l’ensemble de nos partenaires ne travaillent qu’avec des négociants agréés par les services de l’État, remplissant toutes les conditions réglementaires. Or aujourd’hui, on constate que la porte est ouverte à toutes sortes de pratiques plus ou moins recommandables. On demande également aux abatteurs de faire preuve de la même vigilance sur leurs apporteurs. »

Lire aussi | Négociants en bestiaux : « Face à la baisse de production, nous avons choisi d’unir nos forces »

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