Des « vétos ruraux » moins nombreux
La sortie du film « Les vétos » a mis sur le devant de la scène le métier de vétérinaire dans une région spécialisée dans l’élevage allaitant. Tourné dans le Morvan, ce film attire l’attention sur la diminution du nombre de « vétos » dont l’activité repose majoritairement ou exclusivement sur les animaux dits « de rente » dans des zones à faible densité de population souvent analysées comme peu attractives par les jeunes générations car éloignées des grands centres urbains.
La sortie du film « Les vétos » a mis sur le devant de la scène le métier de vétérinaire dans une région spécialisée dans l’élevage allaitant. Tourné dans le Morvan, ce film attire l’attention sur la diminution du nombre de « vétos » dont l’activité repose majoritairement ou exclusivement sur les animaux dits « de rente » dans des zones à faible densité de population souvent analysées comme peu attractives par les jeunes générations car éloignées des grands centres urbains.
D’après l’atlas démographique de la profession édité par le Conseil national de l’ordre des vétérinaires, il y avait en France fin 2018 un total de 18 548 vétérinaires en exercice. 6 546 d’entre eux ont déclaré exercer au moins une partie de leur activité sur des animaux de rente sans exclure pour autant les animaux de compagnie. Mais seulement 1 516 d’entre eux ont déclaré un emploi du temps exclusivement consacré aux animaux de rente. Un chiffre à comparer aux 4 858 vétérinaires qui ont déclaré soigner uniquement des animaux de compagnie.
Pyramide des âges des vétérinaires avec un minimum d'activité sur animaux de rente fin 2018
La pyramide des âges des vétérinaires déclarant une compétence pour les animaux de rente traduit également la féminisation accrue de cette profession. En 2018, les femmes ont totalisé 73,2 % des primo inscriptions au Conseil de l’ordre. Mais après avoir fortement progressé ces vingt dernières années ce ratio semble désormais se stabiliser.
