Les veaux mâles bio sont majoritairement vendus non finis
D’après une étude réalisée à partir des données de la BDNI, de Normabev et de l’Agence bio, les veaux mâles nés dans des cheptels en agriculture biologique sont une minorité à être valorisés dans les circuits commerciaux bio.
D’après une étude réalisée à partir des données de la BDNI, de Normabev et de l’Agence bio, les veaux mâles nés dans des cheptels en agriculture biologique sont une minorité à être valorisés dans les circuits commerciaux bio.
Même s’ils commencent déjà à dater, les chiffres rassemblés dans le graphique ci-joint permettent de donner une répartition précise du devenir de ces animaux en faisant la distinction selon leur type racial. Ces données ont été présentées à l’occasion d’une conférence sur la viande bio organisée lors du dernier Sommet de l’élevage.
Quand ils sont valorisés finis dans les circuits bio, ces statistiques attestent tout d’abord de la diversité du type d’animaux produits puisque tout l’éventail de ce qu’il est possible de produire avec un veau mâle est représenté. Dans les élevages allaitants, cela concerne une majorité d’animaux abattus comme « veaux » donc à moins de 10 mois sans savoir pour autant s’il s’agit de véritables veaux finis sous la mère, de veaux lourds type veau d’Aveyron ou d’animaux type broutards ayant passé l’essentiel de leur existence en pâture. Sans grande surprise, la proportion de JB est des plus modestes tandis que celle de bœufs est de 11 % et serait en légère progression. À souligner pour cette dernière catégorie, une certaine variabilité dans les âges auxquels ces animaux sont abattus, puisque cela va du bouvillon de moins de 24 mois au bœuf de plus de 4 ans. L’essentiel des mâles castrés sont toutefois abattus entre 30 et 40 mois.