Cédric Mandin, FNB : « il faut se focaliser sur les indicateurs de marché »
Cédric Mandin, éleveur en Vendée et secrétaire général de la Fédération nationale bovine, tire le bilan de l’action de retenue en ferme des animaux et trace des perspectives pour la rentrée.
Cédric Mandin, éleveur en Vendée et secrétaire général de la Fédération nationale bovine, tire le bilan de l’action de retenue en ferme des animaux et trace des perspectives pour la rentrée.
Quel bilan tirez-vous de l’action de rétention en ferme des animaux menée au printemps ?
Cette dynamique est-elle suffisamment forte pour que les élevages s’en sortent ?
Y a-t-il une action possible pour faire décoller les cours des jeunes bovins qui restent très bas ?
Il a été question dans des discussions de cour de ferme d’un surstock de 40 000 jeunes bovins, alors qu’en réalité il n’était à ce moment-là que de 1 500 animaux. Stop aux fausses informations. La FNB diffuse depuis juillet chaque semaine un tableau de bord, avec des indicateurs de marché sur la consommation, les abattages, les cotations, et le stock d’animaux en ferme pour les broutards, femelles et jeunes bovins. Les éleveurs disposent comme ça toujours des informations les plus récentes et les plus objectives pour négocier avec les acheteurs.
Quelles sont les autres actions prévues à la FNB pour la rentrée ?
Un groupe travaillera d’autre part sur les approvisionnements pour l’alimentation hivernale à cause de la sécheresse subie cette année encore dans une partie des régions.
Et la montée en puissance du label rouge dans le cadre du plan de filière nous mobilisera. Désormais, l’accord interprofessionnel est étendu par le ministère de l’Agriculture : tout animal label rouge doit faire l’objet d’une contractualisation qui permet à l’éleveur de couvrir son coût de production. Il faut que tous les opérateurs se mettent en conformité.