Exportation vers les pays tiers
Attention au statut sanitaire
Attention au volet sanitaire pour le cheptel bovin français si l’on souhaite pérenniser ses débouchés à l’exportation. La menace n’est pas à prendre à la légère. « Nous sommes à deux doigts de perdre notre statut de pays indemne de tuberculose », a expliqué Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de la DGAL à l’occasion de la dernière assemblée générale de la Fédération française des commerçants en bestiaux.
Le taux de vaccination FCO stagne
Il existe en effet de sérieuses interrogations sur l’évolution préoccupante de cette maladie dans plusieurs départements. La seconde épée de Damoclès sanitaire est liée à la FCO. La maladie est actuellement sous contrôle compte tenu du bon taux de couverture vaccinale des années précédentes. Rien n’est en revanche garanti pour 2012 si le taux d’animaux vaccinés au sein du cheptel bovin français continue de stagner à environ 30 % comme ce fut le cas en 2011.
« Pour éviter une circulation du virus, il faudrait que ce taux avoisine au moins 70 %. Rappelons que la détection du moindre cas de FCO pourrait rendre caducs les accords passés avec plusieurs pays tiers pour l’exportation », ajoutait Jean-Luc Angot.
La FFCB souhaiterait donc que davantage d’éleveurs aient le réflexe vaccination cette année. A l’image de Jean-Paul Weber, président du syndicat des commerçants de la Mayenne, certains souhaitent d’ailleurs ouvertement le retour à la vaccination obligatoire des cheptels afin que l’élevage français mette toutes les chances de son côté pour pérenniser ses parts de marché à l’export pour le bétail vivant.