Classement BBFAW
Bien-être animal - Des entreprises françaises « en bonne place » mais qui peuvent encore progresser
Les résultats 2019 du classement BBFAW sur la prise en compte du bien-être animal dans les entreprises ont été publiés le 2 avril. La première entreprise française de ce classement est au niveau 2, les dernières au niveau 5 sur 6. Aucune entreprise de l’Hexagone ne gravit la première marche.
Les résultats 2019 du classement BBFAW sur la prise en compte du bien-être animal dans les entreprises ont été publiés le 2 avril. La première entreprise française de ce classement est au niveau 2, les dernières au niveau 5 sur 6. Aucune entreprise de l’Hexagone ne gravit la première marche.
Chaque année le classement BBFAW (Business benchmark on farm animal welfare) évalue la politique de bien-être animal de 150 entreprises agroalimentaires mondiales. Le classement 2019 a été publié le 2 avril. Aucune entreprise française n'atteint le niveau 1 et « le Royaume-Uni a une position claire de leadership », affirme le BBFAW. Cependant, « les entreprises françaises sont en bonne place », indique Agra. Danone est en tête des entreprises françaises citées et « et le seul Français au niveau 2 sur 6 », précise l’agence de presse, niveau qui distingue le « bien-être intégré dans la stratégie d'entreprise ».
De nombreux représentants Français sont au stade 3, stade où la politique de bien-être animal est « établie » mais avec « encore du travail à faire ». Figurent dans cette catégorie des entreprises de l’amont (LDC, Terrena) aussi bien que de l'aval (Casino, Les Mousquetaires, Metro, Sodexo). Le niveau 4 regroupe les entreprises qui réalisent des « progrès dans la prise en compte du bien-être animal » (Auchan, Carrefour, Système U, Cooperl). Au niveau 5, celui des « engagements affichés mais preuves limitées d'application », se trouvent les entreprises en queue du peloton français (Leclerc, Lactalis).
Le rapport précise que « 60% des plus grandes entreprises de l’agroalimentaire mondiales disposent (…) de politiques dédiées » au bien-être animal. « Il reste encore beaucoup à faire, mais il semble y avoir à la fois un appétit et une volonté de changement dans l’agroalimentaire », a réagi le CIWF ( ONG internationale pour une agriculture et une alimentation justes et durables, pour le bien-être des animaux d’élevage, les humains et la planète) dans un communiqué du 2 avril.