Première mondiale - Aux Etats-Unis, le cœur d’un porc greffé sur un homme
Une première médicale mondiale vient d’être réalisée aux Etats-Unis. Des chirurgiens viennent de greffer sur un patient un cœur issu d’un porc génétiquement modifié.
Une première médicale mondiale vient d’être réalisée aux Etats-Unis. Des chirurgiens viennent de greffer sur un patient un cœur issu d’un porc génétiquement modifié.

C’est un nouveau pas dans le domaine des xénogreffes, les greffes d’animal à humain, qui vient d’être franchi. Des valves cardiaques de porc sont déjà utilisées sur les humains. Mais l’opération réalisée il y a quelques jours aux Etats-Unis est une première mondiale. Un Américain de 57 ans, David Benett, vient d’être greffé du cœur avec un organe provenant d’un porc génétiquement modifié. L’intervention a été réalisée par une équipe de l’école de médecine du Maryland, annonce France 24. De très nombreux médias ont relayé cette information.
David Bennett, 57 ans, à droite sur la photo, était condamné à mourir sans greffe de la dernière chance, celle d'un coeur de porc génétiquement modifié. Le voici avec son chirugien (masqué) et le fameux coeur (photos diffusées par l'University of Maryland School of Medicine) pic.twitter.com/bgZtiqRZ53
— Sébastien Blanc (@sebastienblanc) January 10, 2022
Un porc génétiquement modifié au secours du don d'organe
Pour le patient en phase terminale d’une maladie cardiaque, il s’agissait du dernier recours possible.
L’intervention démontre la faisabilité d’une greffe de cœur porcin vers l’humain. Le porc dont provient l’organe a été génétiquement modifié « pour ne plus produire un type de sucre présent normalement sur toutes les cellules des porcs et qui provoque un rejet immédiat » précise la chaîne de télévision.
L’entreprise Revivicor, qui a effectué cette modification génétique sur l’animal, a également fourni un rein de porc qui a été implanté en octobre 2021 sur un patient à New-York, apprend-on encore avec France 24.
Si la greffe réalisée à partir d’un cœur de porc s’avère réussie, elle ouvre la porte à des dons d’organes porcins qui pourraient contribuer à compenser la pénurie de donneurs d’organes.