Cinéma
« Au nom de la terre », les larmes d'un tabou brisé
Edouard Bergeon a décidé de parler du suicide des agriculteurs. « Au nom de la terre » est sorti sur les écrans ce mercredi. Le sujet est lourd mais le film est beau et très bien accueilli. La détresse des agriculteurs apparaît au grand jour, grâce à la magie des salles obscures.
Edouard Bergeon a décidé de parler du suicide des agriculteurs. « Au nom de la terre » est sorti sur les écrans ce mercredi. Le sujet est lourd mais le film est beau et très bien accueilli. La détresse des agriculteurs apparaît au grand jour, grâce à la magie des salles obscures.
Le film est sorti sur les écrans ce 25 septembre. L’histoire du malaise agricole et de la détresse d’un agriculteur n’est pas franchement un sujet léger. « Au nom de la terre » remue, mais il plaît. En témoignent les premiers commentaires sur Twitter. « Une claque dans la gueule » assure un internaute qui conseille d’aller voir le film pour comprendre le quotidien des agriculteurs.
Pour son réalisateur, ce long métrage est aussi un engagement aux côtés du monde paysan. Au micro de France Inter le 18 septembre, il a expliqué son combat pour défendre les agriculteurs. Il évoque le suicide des agriculteurs et pense à ceux qui « sont partis trop jeunes », comme son père.
Les agriculteurs sont la catégorie socio-professionnelle la plus touchée en France par le suicide. Les chiffres sont effrayants : un tous les deux jours. France 3, dans un reportage, évoque la douleur et le combat de Camille, devenue veuve à 24 ans.
C’est pour briser le tabou et dire « ça suffit » que le film est sur les écrans.
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