Après les chevaux, deux génisses retrouvées mutilées en Bretagne
La série noire continue : après les chevaux, un élevage de bovins a été touché récemment en Bretagne. Deux génisses ont été à leur tour victimes de mutilations. Un acte criminel qui ne trouve pour le moment pas plus d'explications que les faits qui se sont produits tout l'été sur les équidés. Pour cesser cette escalade, Marianne Dutoit, présidente de la Fédération nationale du cheval encourage à ne plus communiquer sur les réseaux sociaux. Le ministère de l'Agriculture vient de mettre en place un numéro vert.
La série noire continue : après les chevaux, un élevage de bovins a été touché récemment en Bretagne. Deux génisses ont été à leur tour victimes de mutilations. Un acte criminel qui ne trouve pour le moment pas plus d'explications que les faits qui se sont produits tout l'été sur les équidés. Pour cesser cette escalade, Marianne Dutoit, présidente de la Fédération nationale du cheval encourage à ne plus communiquer sur les réseaux sociaux. Le ministère de l'Agriculture vient de mettre en place un numéro vert.
Comme s’il n’y avait pas assez des chevaux mutilés, ce sont récemment deux bovins qui ont subi le même sort sur une exploitation d’Ille-et-Vilaine, à Sens-de-Bretagne, entre Rennes et Fougères. Le samedi 5 septembre, les propriétaires des animaux, Eric Poussin et vincent Caillard, agriculteurs en Gaec ont retrouvé les génisses au pré avec des entailles, à la patte avant pour l’une, et sous le coup, au niveau du fanon, pour l’autre. Impossible que les vaches se soient blessées, assurent les éleveurs, il s’agit bien d’un acte criminel. La gendarmerie de Vitré mène l’enquête. Les agriculteurs ont porté plainte.
Un humain à l'origine des blessures
Les deux affaires ont-elles un lien ? Le lendemain, dans une commune proche, deux vaches ont été retrouvées mortes, victimes d’un empoisonnement, apprend-on sur France Bleu. Des analyses sont en cours et les forces de l’ordre n’excluent pas que les deux faits puissent être reliés.
Les investigations se poursuivent du côté des forces de l’ordre et en attendant, les éleveurs de chevaux, bovins et autres animaux, sont invités à redoubler de vigilance.
Lire aussi sur France Bleu : « Premiers cas de mutilation sur des vaches près de Rennes »
« Arrêtons de communiquer »
Interrogée dans le journal de 13 h ce mercredi 9 septembre sur France Inter, Marianne Dutoit, présidente de la Fédération nationale du cheval, veut s’en remettre à la gendarmerie mais encourage à mettre un frein à la communication. « Arrêtons de communiquer sur les réseaux sociaux », conseille-t-elle. « Ne donnons pas des occasions de reproduire (…) Ne donnons pas des idées supplémentaires. » Elle constate une augmentation de la « psychose dans les campagnes ». Etre face à un prédateur animal est difficile, estome-elle en faisant allusion au loup. Mais « quand c’est un homme le prédateur, c’est insupportable, » a-t-elle lancé sur la chaîne de radio.
Un numéro gratuit pour aider et accompagner
Pour aider et accompagner, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a annoncé le 9 septembre la mise en place d’un numéro gratuit : le 0 800 738 908. Une équipe de 15 agents de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) est à l’écoute des détenteurs d’équidés, de 9 h à 17 h du lundi au vendredi.