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Zones vulnérables : la profession agricole dit non
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Le 15 novembre dernier, les membres de la FRSEA Limousin ont profité de leur assemblée générale pour dénoncer l’escalade dans les mesures environnementales pesant sur les exploitations. Ils ont notamment rappelé leur vive opposition à la création de zones vulnérables en Limousin.
C’est à Saint-Germain-les-Belles que les responsables syndicaux des FDSEA de Corrèze, Creuse et Haute-Vienne se sont réunis le 15 novembre à l’occasion de l’Assemblée générale de la FRSEA Limousin. Parmi les nombreux sujets abordés, celui des zones vulnérables cristallise particulièrement la colère des membres de la FRSEA Limousin.
En réponse à une demande de l’Union européenne, plusieurs états, dont la France, doivent en effet définir de nouvelles zones vulnérables sur leur territoire. Les zones initialement créées dans le cadre de la directive Nitrates et les mesures qui s’y appliquent ne seraient pas suffisantes pour préserver la qualité de l’eau. Le Limousin, jusqu’à présent vierge de tout zonage eu égard à ses pratiques respectueuses de l’environnement, est malgré tout menacé. Si des zones vulnérables venaient à être créées dans la région, les conséquences seraient graves pour l’agriculture limousine. Elles occasionneraient des contraintes financières et agronomiques inacceptables pour les exploitants au niveau du stockage des effluents ou encore de l’épandage.
Au niveau national, une pétition à destination du premier ministre, des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement, des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale a été mise en place par le réseau FNSEA-JA. Sont demandées entre autres la mise en place d’un moratoire sur l’extension des zones vulnérables et une définition régionale des calendriers d’épandage. La pétition est accessible sur le site www.petitionpublique.fr. En Limousin, depuis près d’un an, la profession agricole s’est saisie de ce dossier. Grâce à cette mobilisation et au soutien des collectivités territoriales, des avancées notables ont ainsi pu être obtenues. Un véritable consensus est né pour contester le bien fondé technique et scientifique du zonage proposé pour notre région.
Après une phase de discussion qui a duré plusieurs mois, la décision finale est entre les mains des Pouvoirs publics. Des arrêtés doivent être pris d’ici la fin de l’année par le Préfet de la région Centre pour le bassin Loire-Bretagne (Creuse et Haute-Vienne) et de la région Midi-Pyrénées pour le bassin Adour-Garonne (Corrèze).
En réponse à une demande de l’Union européenne, plusieurs états, dont la France, doivent en effet définir de nouvelles zones vulnérables sur leur territoire. Les zones initialement créées dans le cadre de la directive Nitrates et les mesures qui s’y appliquent ne seraient pas suffisantes pour préserver la qualité de l’eau. Le Limousin, jusqu’à présent vierge de tout zonage eu égard à ses pratiques respectueuses de l’environnement, est malgré tout menacé. Si des zones vulnérables venaient à être créées dans la région, les conséquences seraient graves pour l’agriculture limousine. Elles occasionneraient des contraintes financières et agronomiques inacceptables pour les exploitants au niveau du stockage des effluents ou encore de l’épandage.
Au niveau national, une pétition à destination du premier ministre, des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement, des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale a été mise en place par le réseau FNSEA-JA. Sont demandées entre autres la mise en place d’un moratoire sur l’extension des zones vulnérables et une définition régionale des calendriers d’épandage. La pétition est accessible sur le site www.petitionpublique.fr. En Limousin, depuis près d’un an, la profession agricole s’est saisie de ce dossier. Grâce à cette mobilisation et au soutien des collectivités territoriales, des avancées notables ont ainsi pu être obtenues. Un véritable consensus est né pour contester le bien fondé technique et scientifique du zonage proposé pour notre région.
Après une phase de discussion qui a duré plusieurs mois, la décision finale est entre les mains des Pouvoirs publics. Des arrêtés doivent être pris d’ici la fin de l’année par le Préfet de la région Centre pour le bassin Loire-Bretagne (Creuse et Haute-Vienne) et de la région Midi-Pyrénées pour le bassin Adour-Garonne (Corrèze).