Vers un rebond de la production française
La production de bovins devrait rebondir cette année, portée par d’importantes réformes de vaches laitières, mais aussi de vaches allaitantes, à partir du mois de mai. La consommation de viande bovine pourrait repartir globalement à la hausse, au profit, cependant, de la viande hachée.
La reprise de la production française de bovins finis, amorcée à la fin du semestre 2014, devrait se poursuivre cette année, prévoit l’Institut de l’élevage. Elle devrait augmenter de 4 % en 2015 à 1,52 millions de tonnes équivalent carcasse (téc). Le rythme des réformes se poursuivra au moins jusqu’à la fin des quotas (cf. l’article sur la réforme de vaches laitières). Les réformes portent sur un cheptel de vaches laitières important, en hausse de 0,7 % au 1er décembre par rapport à 2013. Le cheptel allaitant était également en hausse de 0,9 % en décembre 2014. Les éleveurs de bovins viande ont conservé un maximum de femelles dans leurs troupeaux. Deux raisons à cela : les bonnes réserves fourragères et l’attente des références individuelles pour la prime couplée à la vache allaitante. Ces dernières connues, les ajustements devraient être progressifs : « Les premières réformes allaitantes arriveront sur le marché à partir du mois de mai, après la commercialisation des broutards nés à l’automne 2014, suivies de celles ayant vêlé durant l’hiver 2015 », estime l’Institut de l’élevage.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 12 février 2015.