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Une université pour penser au monde rural de demain

Les foyers ruraux ont échangé leurs points de vue sur le thème « Ensemble, inventons la ruralité de demain ! ». Plusieurs axes ont été abordés : la place des jeunes, l’accueil de nouvelles populations, les pratiques artistiques et culturelles, les associations rurales et la réforme territoriale avec la loi NOTre.

© Anne-Marie Vincent

Onze fédérations des foyers ruraux ont pris le chemin de l’université, organisée à Florac, du 9 au 11 octobre. « Ce cycle de réflexions est un temps fort pour nous tous, a expliqué Pascal Bailleau, président de la confédération nationale des foyers ruraux. On a l’habitude de faire et d’agir. Avec cette université rurale, on se pose pour réfléchir. C’est une démarche participative. » Une manifestation d’autant plus importante que « les idées vont enrichir les textes du congrès pour l’an prochain durant lequel le mouvement des foyers ruraux fêtera ses 70 ans », a-t-il ajouté. Conférence, table ronde, spectacle du conteur Olivier de Robert, ateliers découvertes de terrain, sortie de sport de pleine nature, interventions des deux parlementaires lozériens, marché de producteurs et visite guidée de Florac avec l’association « En chemin… » ont été au programme de ces trois jours sur le thème « Ensemble, inventons la ruralité de demain ! ». La conférence sur « Quels enjeux pour le monde rural ? » a été, vendredi 9 octobre, l’un des temps forts grâce à l’analyse de trois professionnels. D’abord, celle de Jean-Yves Pineau, directeur du Collectif ville campagne (CVC), qui a mis en avant la nécessité « de soutenir des agricultures et des agriculteurs piliers des territoires, mais aussi des nouvelles formes d’activités liées au numérique ». Il a notamment donné des pistes pour assurer une bonne intégration de nouvelles populations sur des territoires ruraux : « Favoriser et organiser des rencontres entre arrivants et populations locales, favoriser les lieux d’échanges et de mixité sociale, favoriser l’inter-connaissance, valoriser les plus-values liées à l’arrivée des nouvelles populations… »

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 15 octobre 2015.

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