Une troisième édition réussie pour le GIE Lauv’Lim
Le 2 octobre, en parallèle du Sommet de l’élevage, le GIE Lauv’Lim a organisé sa désormais traditionnelle vente aux enchères annuelle « Lauv’Lim élite repro ». Pour sa troisième édition, la structure a proposé une vingtaine de jeunes mâles reproducteurs certifiés au livre généalogique de la race bovine limousine.
Le 2 octobre, en parallèle du Sommet de l’élevage, le GIE Lauv’Lim a organisé sa désormais traditionnelle vente aux enchères annuelle « Lauv’Lim élite repro ». Pour sa troisième édition, la structure a proposé une vingtaine de jeunes mâles reproducteurs certifiés au livre généalogique de la race bovine limousine.
Comme pour chacune des ventes aux enchères organisées par le GIE Lauv’Lim, un modèle hybride est proposé aux acheteurs intéressés, avec la possibilité de participer sur place mais aussi en ligne via une plateforme d’enchères. Elle permet de visionner la vente et de miser en ligne, en direct, sur les animaux proposés. Préalablement, les animaux font l’objet d’une présentation individuelle dans un catalogue et dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et le site www.gie-lauvlim.fr.
Cette vente est organisée dans une semaine dense et riche pour l’élevage, avec, en parallèle, le déroulement du Sommet de l’élevage à Cournon, première manifestation européenne dédiée à l’élevage. Les mâles reproducteurs Limousins proposés sont de très haute qualité. Ils ont été sélectionnés dans le Massif central, au sein des élevages adhérents ou en partenariat avec la société KBS Genetic afin de garantir des critères morphologiques, génétiques, fonctionnels et sanitaires, sans oublier la docilité afin d’assurer le plus de garanties possible aux potentiels acheteurs.
Pour cette édition 2024, 100 % des animaux présentés ont trouvé preneur avec une moyenne de 5 670 €. Neuf achats se sont effectués via la plateforme d’enchères sur internet parmi lesquels deux iront rejoindre l’Allemagne et cinq l’Espagne.
Le top-price 2024 a été adjugé pour la somme de 15 800 €. Il s’agit du lot nº5, Ultrachic de l’élevage Germain Souton. L’enchère a été remportée par un groupe d’éleveurs du GIE Lauv’Lim. La seconde enchère la plus élevée fut pour le mâle nº2, Usant, du Gaec du Mazuc, vendu 14 800 € au Gaec Lebourg et à Jérémie Lagautrière, deux éminents élevages Creusois.
Une vente sans-corne des sommets avec un top-price historique
Cette vente élite repro est généralement précédée, en septembre, de la vente « sans-corne des sommets », qui s’est déroulée le 19 septembre, pour sa neuvième édition. Cet événement est dédié à la promotion et la mise en marché de reproducteurs limousins génétiquement sans-corne.
En 2024, 25 animaux ont été présentés et vendus, malgré un contexte sanitaire compliqué. Le prix moyen s’est établi à 5 640 €, avec un top-price historique s’élevant à 20 300 €. Ce dernier est Ugo P, jeune mâle hétérozygote Polled, appartenant au Gaec Verlaguet. Il a rayonné sur cette journée par ses épaisseurs musculaires, qualités de bassin, son harmonie, sa finesse d’os et ses qualités de race, qui ont séduit juge et enchérisseurs de toute l’Europe. Au jeu des enchères, c’est un groupe de cinq éleveurs français qui emporte la mise, le meilleur animal du concours et un animal sans-corne d’exception : Olivier Lena (03), Gaec de Montaigut et Damien Panafieu (15), Gaec Guillot-Patureau Anthony (36) et Gaec de Selins (58).
L’objectif de cette journée est de promouvoir la qualité de la génétique « sans-corne », ainsi que la mise en marché des meilleurs animaux Polled des élevages adhérents. Chaque année, le choix des animaux repose sur des critères morphologiques, génétiques, fonctionnels et sanitaires, sans oublier la docilité. Cette vente aux enchères est, elle aussi, accessible sur place et en ligne ce qui permet de toucher des clients en France mais aussi en Belgique, Espagne, Luxembourg et Slovénie, notamment.
L’exploitation de Franck André (Haute-Loire) a accueilli la manifestation, comme à son habitude, avec une matinée consacrée au déroulement d’un concours morphologique, jugé par M. Ouvrard, venu de Maine-et-Loire pour départager les participants et couronner les meilleurs animaux. L’après-midi étant consacrée à la vente aux enchères des animaux présentés durant la matinée.