Une race Aubrac partout en France
L’Upra Aubrac a tenu au lycée agricole de Saint-Flour son assemblée générale le 10 mai, suivie d’une AG extraordinaire pour mettre ses statuts à l’heure de l’Europe.
« Nous sommes toujours dans la situation où le nombre d’éleveurs et de vaches Aubrac est en augmentation importante avec un berceau de la race qui prend même des parts sur les éleveurs qui stoppent le lait pour se consacrer à la viande », a indiqué le président Yves Chassany.
« Face à cela, les instances de la race Aubrac ne baissent pas les bras mais poursuivent leurs missions avec de nouvelles responsabilités conférées par le nouveau règlement zootechnique européen, ce qui va nous amener à définir ensemble le modèle Aubrac qui correspondra le mieux aux défis qui se posent à nous, qu’il soit sociétal, alimentaire et climatique. »
L’état civil bovin et le contrôle de performances, sont en effet désormais du ressort de l’Upra, traduction pour lui, « d’un État qui se désengage avec l’arrêt du calcul des indexations par l’Inra ». Bilan : « C’est une charge supplémentaire pour l’Upra et donc, pour les éleveurs… » Point positif : « Ces nouvelles responsabilités nous laissent la possibilité de choisir nos contrôles de performances. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1511, du 23 mai 2019, en page 6.