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Unanimité autour de la nécessité de réguler les populations de sangliers

Une rencontre en Préfecture a réuni les représentants de la profession agricole, des chasseurs et de l’association des maires de Haute-Loire.

Trop c’est trop… Selon la fédération de chasse, le coût des dégâts avoisinent les 300 000 €.
Trop c’est trop… Selon la fédération de chasse, le coût des dégâts avoisinent les 300 000 €.
© HLP

«Partager ensemble un diagnostic de la situation et les mesures à mettre en œuvre», tel était l’objet d’une réunion à l’initiative du Préfet de Haute Loire, suite à la conférence de presse organisée par la FDSEA et les JA à Yssingeaux le 3 mai. Yves Rousset a donc reçu la FDSEA (Yannick Fialip et Gilles Tempère), les JA (Anthony Fayolle et Aymeric Soleilhac), la Chambre d’Agriculture (Michel Chouvier), l’association des maires de Haute-Loire représentée par son président Jean Proriol et la Fédération Départementale des Chasseurs, pour évoquer l’augmentation incessante des dégâts des sangliers.
Le constat est unanime «la population de sangliers est trop importante». La fédération des Chasseurs alerte sur un coût de dégâts avoisinant les 300 000 €. «Tous les acteurs ont donc convenu de la nécessité d’engager des actions de régulation de la population» note la Préfecture dans un communiqué. «Ainsi, il a été décidé de mettre en œuvre sans délai des mesures administratives sur 14 communes du département. Ces mesures seront encadrées, soit par les louvetiers des secteurs concernés, soit par des agents de l’ONCFS».
En synthèse des discussions, la préfecture a acté plusieurs actions à mettre en place :
• Des tirs de nuits auront rapidement lieu sur 4 communes du département et 10 autres bénéficieront de battues administratives. Un compte rendu sur l’efficacité des actions a été demandé par la profession agricole.
• Concernant l’agrainage, un consensus a été trouvé. Il est demandé aux maires de convoquer les représentants de l’ACCA et les agriculteurs afin de déterminer la localisation du ou des points d’agrainage de dissuasion et la durée de l’opération, sur la base des sites pré-identifiés par arrêté préfectoral. Sans un accord des deux parties, l’agrainage sera interdit sur la commune.
Les responsables syndicaux tiennent aussi à rappeler la règle : «pas de déclarations de dégâts, pas de problèmes de sangliers». C’est pourquoi, tout agriculteur victime de dégâts doit faire une déclaration. Il faut 4 dégâts sur 15 jours par commune pour pouvoir bénéficier de mesures telles que le tir de nuit ou les battues administratives. FDSEA et JA insistent : «pour que nous ayons un territoire bien chassé, il est primordial de maintenir de bonnes relations, un dialogue au niveau local, voire nous impliquer davantage au sein des ACCA ou des unités de gestion, afin de pouvoir porter nos revendications».

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