Un site Internet pour mieux vendre ses produits
Par son accès facile et planétaire, le web facilite les échanges commerciaux.

Nul doute : Internet est devenu incontournable. Pourtant encore peu d’élevages du Cantal proposent une vente de produits en ligne. Chez les seuls éleveurs salers, on n’en dénombre que deux ou trois. Parmi eux, celui du Gaec de Solignac à Labesserette qui vient tout juste de voir le jour. L’idée revient à Lionel Monier. Mais lorsqu’il s’est installé en 1996 avec son père, l’ordinateur était déjà là. Relayant un obsolète minitel, le matériel informatique est utilisé depuis 1989. Régulièrement renouvelé, il assure des missions toujours plus nombreuses. Il sert désormais à la fois à la comptabilité, au suivi du troupeau, aux télédéclarations Pac, aux communications avec des contacts professionnels ou privés...
“L’outil le plus performant”
Quant aux achats en ligne, ils sont devenus, eux aussi, une réalité. De belles affaires réalisées grâce au site du Herd-book salers (www.salers.org) qui propose des ventes d’animaux sélectionnés, dont ceux du Gaec de Solignac. “J’ai appelé les acheteurs après la transaction pour m’assurer de la satisfaction des clients”, témoigne Lionel Monier. “Tous étaient très contents de ce nouveau mode de commercialisation”. C’est cette petite “enquête de satisfaction” qui a servi de déclencheur pour créer le site de vente en ligne des reproducteurs nés sur l’exploitation. “D’autant que, pour se faire connaître partout dans le monde, Internet est l’outil le plus performant”, affirme M. Monier. Sachant ses pages consultées à l’étranger, toutes ont été traduites en anglais. Outre des données très détaillées, reprenant notamment les documents généalogiques les plus officiels, sont également présentés l’exploitation et son historique, les éleveurs et leurs objectifs.
Quelques conseils
Bien que maniant l’outil informatique, Lionel Monier a préféré se rapprocher de professionnels maîtrisant parfaitement la création de sites web. Il a fait confiance au service spécialisé du GDS. À celles et ceux qui auraient pareil projet, il livre quelques conseils : “D’abord, il faut prendre son temps et ne pas hésiter à faire plusieurs essais ; il ne faut pas trop “charger le site” en pensant à ceux qui n’ont pas encore le haut-débit comme c’est souvent le cas au Québec par exemple ; il faut s’engager à remettre à jour régulièrement le site”... Outre le travail de création proprement dit, l’hébergement est facturé 14 euros par mois.