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Un réseau de passionnés bénévoles pour faire aimer un Cantal plus méconnu

Que l’on soit touriste de passage, nouvel arrivant dans le Cantal, ou même natif d’un pays dont on est curieux d’en savoir davantage, on peut faire appel à un passionné : un Greeter.

Pascal Combelle, de Cantal destination, anime un réseau de Greeters, dont les membres se sont réunis à la ferme auberge de Roffiac.
Pascal Combelle, de Cantal destination, anime un réseau de Greeters, dont les membres se sont réunis à la ferme auberge de Roffiac.
© R.S-A.

Ils ont chacun des secrets. Des endroits insolites, des anecdotes, d’un village, d’une vallée ou d’un monument qu’ils connaissent mieux que personne, parce qu’ils en sont passionnés. De quoi voir le département sous un autre angle, complémentaire des incontournables hauts-lieux touristiques. Bienvenue dans le réseau des “Greeters”.  Les Greeters, “hôtes” en anglais, font découvrir bénévolement aux curieux, touristes de passage, autochtones ou nouveaux arrivants(1), en partageant avec eux leurs endroits préférés, lors de rencontres conviviales et gratuites. La plupart, férus d’histoire locale, ne sont en aucun cas des guides professionnels. Au contraire, ils assurent une complémentarité avec eux, proposant une découverte “hors des sentiers battus” à des petits groupes (de deux à moins de dix). Le concept, né aux États-unis il y a plus de 20 ans, a fait son entrée dans le Cantal en 2014. Après trois ans d’existence, le département compte 32 Greeters, dont quatre nouveaux sur ces douze derniers mois.

Une charte

C’est à Cantal destination (Comité départemental de tourisme) que revient la mission d’animer le réseau. Pascal Combelle les a réunis cette semaine pour un moment d’échanges d’expériences. C’est lui aussi qui se rend chez les nouveaux candidats pour vérifier que l’esprit Greeter, familial et décontracté, sera bien respecté. Une charte s’assure aussi d’une disponibilité d’au moins quelques jours par an. En revanche, rien n’est imposé sur les thématiques, choisies par chacun en fonction de ses goûts et connaissances.  La discussion, engagée avec le couple, la famille ou les amis en balade, va parfois au-delà de la simple visite. Il est en effet fréquent que les Greeters soient sollicités pour un bon conseil gastronomique, une bonne table, un hébergement sympa...  Pour les rencontrer, il suffit de les contacter directement : leurs coordonnées sont recensées sur un site Internet, a minima depuis un récent piratage informatique, mais qui devrait rapidement évoluer pour offrir davantage de précisions (www.greeters-cantal.com). Déjà l’an dernier, 350 prises de contact ont été enregistrées.  La force du réseau tient pour beaucoup à une présence “mondiale” sur Internet, constate Pascal Combelle. Ainsi, une dame de Dunkerque ayant loué un gîte dans le Cantal, voulait visiter le barrage de Sarrans. Elle a pu le faire grâce à... sa sœur qui vit aux USA ! Là-bas, les Greeters sont légions, elle lui a donc conseillé de taper sur un moteur de recherche “Greeter Cantal”. Ce qui l’a conduit directement chez un amateur captivé et captivant.

(1) Les Greeters tenaient un stand lors de la cérémonie d’accueil des néo-Cantaliens, organisée par le Conseil départemental.

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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